Dans la même rubrique
-
Partager cette page
Des manuscrits bouddhistes traduits pour le grand public
Avec l’ouvrage « Le Sûtra du diamant et le Sûtra du cœur de la sagesse », Stéphane Plamont, professeur en traduction, en langue et en culture chinoise propose au grand public une nouvelle traduction de deux écrits sacrés dans la culture bouddhiste.
Stéphane Plamont – Faculté de Lettres, Traduction et Communication – publie aux Editions de l’Université de Bruxelles « Le Sûtra du diamant et le Sûtra du cœur de la sagesse »,. Ces deux manuscrits « Le Sûtra du diamant » et « le Sûtra du cœur de la sagesse » cherchent à savoir si les objets et les espaces qui nous entourent existent véritablement, ou non.
![]()
« L’obsession des bouddhistes est d’échapper à la souffrance. Or, celle-ci ne s’exerce que s’il existe un « moi », un « ego ». Si l’on parvient au constat que ce qui nous entoure n’a pas d’existence réelle, on peut dire que le « moi » n’existe pas non plus. C’est alors un premier pas vers la délivrance ».
Si les originaux rédigés en sanskrit il y a 2 millénaires ont été perdus, nous disposons encore de nombreuses traductions. Ce livre est donc une traduction commentée et mise en contexte d’une version chinoise des deux textes « Celle sur laquelle je me fonde vient d’un traducteur du IVe siècle, et reste la traduction chinoise la plus utilisée à ce jour ».
Cette version a déjà été retranscrite en français par le passé, « mais ces traductions me semblaient parfois incohérentes. Aussi, j’ai décidé de la retraduire, en l’assortissant d’explications et d’un contexte historico-culturel, afin que le lecteur d’aujourd’hui puisse en saisir le véritable sens. Le but est que tout le monde puisse comprendre ces deux écrits incontournables de la culture bouddhiste, sans connaissance préalable » explique Stéphane Plamont.