La stratégie « Shock & Kill » est porteuse d’espoir dans la lutte contre le SIDA. Dans le cadre d’un projet co-fund Marie Curie, Mathilde Galais étudie des mécanismes à l’origine de la latence du virus VIH-1. Une meilleure compréhension de ces mécanismes permettra d’identifier des facteurs et ensuite de les cibler par des molécules réactivatrices afin de forcer le virus VIH-1 à quitter son état latent pour être éliminé par le système immunitaire.
Malgré une multithérapie anti-VIH prolongée et très efficace, des cellules infectées par le VIH-1 latent persistent chez les patients et constituent de véritables réservoirs. Une des stratégies de lutte contre le VIH-1 appelée stratégie « Shock & Kill » consiste à administrer des molécules qui réactivent l’expression des virus latents, tout en maintenant le patient sous traitement anti-VIH. Les cellules réservoirs qui expriment le virus pourraient alors être reconnues comme infectées et détruites par le système immunitaire de l’individu infecté.
Dans le cadre d’un projet co-fund Marie-Currie, Mathilde Galais – IBMM, Faculté de Sciences – étudie plus avant certains mécanismes à l’origine de la latence du virus VIH-1 qui impliquent la méthylation d’ADN. De telles études permettront de tester des molécules agissant sur ces mécanismes afin de réactiver les virus latents et d’éliminer les réservoirs cellulaires.
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