Publié le 14 octobre 2019–Mis à jour le 14 octobre 2019
Les défaites politiques et leur acceptation renforcent la démocratie. Plusieurs cas sont passés au crible dans un livre.
Le regard plongé dans le vide, les épaules basses et la mine déconfite… Les perdants sont des personnages clés des soirées électorales. Parfois moqués au lendemain des scrutins, ils jouent pourtant un rôle central dans le fonctionnement de la démocratie. Aujourd’hui, Frédéric Louault (CEVIPOL, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) et Cédric Pellen (Université de Strasbourg) publient un ouvrage, qu’ils ont coordonné, sur la défaite électorale, un phénomène encore peu étudié en science politique.
Le livre analyse, dans différents pays d’Europe et d’Amérique latine, le rapport des perdants à la défaite et les effets qu’elle a sur eux et sur leurs partis. Par exemple, Frédéric Louault y décrit et analyse la trajectoire d’Andrés Manuel López Obrador, aka AMLO, actuel président du Mexique: celui-ci s’est immiscé jusqu’au pouvoir en contestant les nombreuses défaites qu’il a subies lors de sa carrière. Dans une autre optique, le chercheur montre aussi comment le Parti des travailleurs au Brésil a renforcé la démocratie du pays en acceptant ses défaites au cours de l’histoire politique.
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