Publié le 13 novembre 2022
– Mis à jour le 13 novembre 2022
Aurore Fransolet, chercheuse du laboratoire SONYA - Faculté des Sciences remporte le Prix de thèses en prospective de la Francophonie internationale. Sa thèse s’intéresse à la prospective comme outil de connaissance et de gouvernance du problème climatique à travers l’étude du cas des scénarios bas-carbone.
Aurore Fransolet, chercheuse postdoctorale au sein du laboratoire SONYA – Faculté des Sciences, a reçu le “Prix de thèses francophones de prospective" au Caire (Égypte) à l’occasion de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique.
La thèse d’Aurore Fransolet a été soutenue en avril 2019 à l’ULB dans le cadre d’un doctorat en sciences réalisé sous la direction de Tom Bauler grâce à un mandat d’Aspirant FNRS. Elle s’intéresse à la prospective comme outil de connaissance et de gouvernance du problème climatique à travers l’étude du cas des scénarios bas-carbone.
Cette recherche fondée sur un cadre théorique interdisciplinaire original et trois études empiriques appréhende notamment les mécanismes par lesquels les exercices de prospective bas-carbone contribuent à changer les cadres cognitifs des acteurs de la gouvernance climatique, ainsi que le rôle des processus prospectifs participatifs dans ces changements.
Outre le rôle de la prospective dans les transformations vers une société bas-carbone, le travail de recherche met en exergue les limites des pratiques courantes de prospective appliquées au problème climatique et leurs répercussions politiques. Partant de ces apports empiriques et théoriques, la thèse élabore une proposition visant à mieux positionner la prospective comme outil de connaissance et de gouvernance du problème climatique : développer une prospective dialogique au service de transformations en catastrophe vers une société bas-carbone.
En tant que lauréate du Prix de thèses francophones de prospective, Aurore Fransolet a également été invitée à prendre part, aux côtés de l’AUF, à la COP27 à Sharm El Sheikh (Égypte). Elle y a présenté sa thèse et participé à une table ronde d’enseignants-chercheurs sur le rôle de la recherche dans la mise en œuvre des actions de lutte contre les changements climatiques.