Publié le 6 février 2023 Mis à jour le 6 février 2023

Parmi les maladies que les animaux peuvent transmettre aux humains, la grippe aviaire reste particulièrement surveillée. Au laboratoire d’épidémiologie spatiale, la physicienne Marie-Cécile Dupas participe depuis 2021 à deux projets analysant le risque de transmission de cette infection.

Marie-Cécile Dupas est post-doctorante au sein du Laboratoire d’épidémiologie spatiale (Faculté des Sciences). Ses recherches portent sur le risque de transmission de la grippe aviaire via des modèles spatiaux.  

« Le 1er projet vise à accompagner l’Inde, le Sri Lanka, le Vietnam, et le Bangladesh vers une production de volailles plus sûre et durable. Puisque la grippe aviaire est endémique dans la plupart de ces pays, il y a des risques épidémiologiques forts », informe la chercheuse. Elle a notamment développé un modèle spatial permettant de connaitre la répartition actuelle et future des volailles dans les marchés et dans les fermes. « Le but est de localiser les régions les plus à risques et d’anticiper la transmission entre les fermes ».

L’autre projet cherche, de son côté, à développer un outil d’alerte du risque d’introduction du virus dans les élevages, en cartographiant les déplacements des oiseaux sauvages à l’échelle du globe.

Pour Marie-Cécile Dupas, si le manque de représentativité des femmes est une réalité dans la recherche scientifique, celles-ci y restent bien accueillies. « Durant mes études, j’ai effectué plusieurs stages dans des entreprises en génie civil, et je n’en ai pas gardé une bonne expérience. En tant que jeune femme, c’était difficile d’être acceptée. Je me suis dirigée vers la recherche non seulement parce que c’est un métier stimulant, mais aussi parce que c’est un milieu nettement plus bienveillant ».

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