Publié le 17 février 2023 – Mis à jour le 8 mars 2023

La réduction de la consommation des énergies passe par plusieurs aspects techniques de gestion des infrastructures : une planification de la rénovation énergétique des bâtiments et des installations techniques, la mise en place d’énergies renouvelables, une gestion automatisée et le suivi rapproché des consommations. En parallèle, l’institution accompagne les usagers dans des pratiques plus économes.

Avec un parc immobilier de plus de 100 bâtiments, un bâti mixte, qui mêle ancien et neuf, et un vaste parc d’équipements scientifiques, l’amélioration de la performance énergétique ne peut se faire que progressivement. La politique de gestion énergétique mise en place par l’ULB et les mesures instaurées ces dernières années ont néanmoins déjà permis de diminuer la consommation d’énergie, et ce malgré l’augmentation des surfaces d’études, de cours, de recherche et de travail, engendrée par la croissance de la communauté universitaire.
 

Planifier l'efficience du parc immobilier 

La consommation du parc immobilier de l’ULB -ancien et éloigné des standards énergétiques actuels- est responsable, à elle seule, de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l’Université. Planifier des investissements favorisant l’efficience énergétique est un axe prioritaire du plan climat. Pour plus d’informations, consultez le rapport durabilité de l’ULB.

L’ULB modernise progressivement ses bâtiments et équipements. Les enveloppes des immeubles sont rénovées (isolation, étanchéité et ventilation). Les installations techniques de chauffage et de ventilation sont, quant à elles, rendues plus performantes. Ces mesures sont complétées par le remplacement des éclairages par des LEDs et la mise en place d’unités de cogénération. Par ailleurs, les nouvelles constructions sont réalisées selon le concept énergétique passif.

Les énergies renouvelables sont implémentées là ou l’infrastructure le permet: près de 7.500 panneaux photovoltaïques installés sur les toits de 18 bâtiments des 3 campus bruxellois, plusieurs pompes à chaleurs, des puits géothermiques et chauffe-eau solaire.

Une gestion automatisée de certains équipements permet également de générer des économies d’énergie. Une technologie domotique (éclairage fonctionnant à l’aide de capteurs de présence) ou une programmation des consignes (gestion centralisée des températures, éclairage selon des horaires de réservation des locaux) sont par exemple mises en place.

Enfin, l’institution a instauré un plan de suivi rapproché des consommations d’électricité et de chauffage pour les analyser et évaluer l’impact des mesures implémentées. Ce suivi détecte également les déperditions d’énergie (fuites, dérives de consommation etc.), une étape importante qui permet à la maintenance de résoudre la panne rapidement, ou de planifier une rénovation énergétique. ¦ Caroline Jean ¦ Département des infrastructures de l’ULB

Découvrez-en plus sur les projets

“ De 2006 à 2021, l’Université a augmenté sa surface brute de 8% alors que sa consommation a diminué de près de 19% en gaz, de plus de 24% en électricité et de plus 45 % en eau.”

Caroline Jean, Département des infrastructures de l'ULB