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[INVITATION PRESSE] CPAS : un grand nombre d’étudiant·es dans le besoin restent sans aides
La street law clinic en droit social de l'ULB organise une après-midi d'étude sur la thématique : « Lutter contre la précarité étudiante : outils pratiques et réflexions prospectives ».
Lieu : ULB, campus du Solbosch, bâtiment R42, 5e niveau, salle R42.5.503, avenue Franklin Roosevelt 42 à 1050 Bruxelles
En présence de la ministre de l’Enseignement supérieur et des maisons de justice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, de la ministre fédérale de l’Intégration sociale et de la lutte contre la pauvreté, Karine Lalieux et de la Rectrice de l’Université libre de Bruxelles Annemie Schaus
Date : 23 juin, 16h : bilan de l’expérience clinique et présentations de premiers résultats de recherche.
- Ateliers destinés aux professionnels du secteur à partir de 13h30 (les journalistes peuvent également y assister).
Dans le respect d'une série de conditions, les étudiantes et les étudiants ont droit à un soutien financier et/ou matériel de la part des CPAS. En Belgique, le nombre d'étudiantes et d'étudiants aidés par un CPAS a presque triplé en 15 ans : il est passé de 8.913 en janvier 2007 à 25.507 en décembre 2021. Ce chiffre est élevé. Et pourtant, un grand nombre de bénéficiaires potentiels, c’est-à-dire d’étudiantes et d’étudiants dans le besoin, ne perçoit pas ces aides. En sciences sociales, ce phénomène est qualifié de « non-recours aux droits » ; il est à la source de situations de précarité et nuit à l’accès et à la réussite des études.
La Street Law Clinic en droit social de l’ULB organise sa première après-midi d’études sur le thème : lutter contre la précarité étudiante, outils pratiques et réflexions prospectives.
L’événement vise à ouvrir le débat sur les causes du non-recours au droit à l’aide sociale par les étudiant·e·s et sur les moyens à mettre en œuvre pour progressivement l’endiguer. C’est également l’occasion de tirer le bilan des trois premières années d’activités de la clinique, de partager les résultats de recherches récentes menées par ses membres et d’ouvrir le débat avec Mme Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur et des maisons de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que Mme Karine Lalieux, ministre fédérale de l’Intégration sociale et de la lutte contre la pauvreté.
Le programme :
16h15-16h40
Premiers enseignements de l’expérience de la Street Law Clinic en droit social de l’ULB, par Elise Dermine, professeure de droit social à l’ULB et directrice de la clinique, et Antoine Grégoire, avocat et coordinateur de la clinique
Dans le cadre de la clinique, des étudiant·e·s en droit tiennent des permanences pour informer les étudiants et les étudiantes sur leurs droits et leurs obligations en matière d’aide sociale. Ils les accompagnent ensuite dans leurs démarches auprès d’un CPAS. Après trois années d’activité, l’équipe encadrante de la clinique s’arrête pour tenter d’éclairer les causes du non-recours en matière d’aide sociale à partir de son expérience clinique. Elle montre notamment que l’existence de pratiques divergentes parmi les CPAS, dont certaines sont illégales, est à la source d’insécurité juridique, de sentiments d’injustice et de découragement parmi les étudiant·e·s.
16h40-17h05
Le mode de financement des CPAS, mère des difficultés ?, par Daniel Dumont, professeur de droit social à l’ULB et co-directeur de la clinique, et Sophie Gérard, chercheuse au Centre de droit public et social de l’ULB et coordinatrice de la clinique
Aujourd’hui, l’aide sociale demeure organisée sur une base décentralisée, pour des raisons de proximité et de qualité du travail social, mais pourquoi son financement devrait-il continuer à être, lui aussi, même si c’est seulement en partie, à charge des pouvoirs locaux, depuis que l’on est passé de la faveur charitable au droit subjectif à l’aide sociale ? Ce mode de financement ne risque-t-il pas de peser sur le processus décisionnel au sein des CPAS ?
17h05-17h15
Les palliatifs à la précarité étudiante : entre complexité et carence d’investissements institutionnels, intervention des étudiant·e·s de la clinique, promotion 2021-2022, représenté.e.s par Ninon Henry et Sofia Touhami
17h15-17h45
Réactions de Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur et des maisons de justice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et de Karine Lalieux, ministre fédérale de l’Intégration sociale et de la lutte contre la pauvreté
17h45-18h00
Conclusions par Annemie Schaus, rectrice de l’ULB et co-présidente du Pôle académique de Bruxelles
18h-19h
Drink
La Street Law Clinic en droit social de l’ULB :
L’approche de la Street Law est née aux Etats-Unis dans les années 1970. Elle vise à apprendre aux étudiantes et aux étudiants à communiquer le droit dans un langage clair à des publics éloignés du droit, pour qu’ils comprennent leurs droits et puissent les faire valoir.
Dans le cadre de la Street Law Clinic en droit social, les étudiant·e·s développent des outils pour améliorer la compréhension du droit par les publics précarisés et permettre leur émancipation sociale. Le mantra de la clinique : know your rights, claim your rights!
- Informations pratiques :
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Accueil des journalistes à 16h00, à la salle R42.5.503, bâtiment Solvay, Campus du Solbosch, avenue Franklin Roosevelt 42 à 1050 Bruxelles.
Merci de confirmer votre présence auprès de Mathieu Léonard, service Communication de l’ULB, presse@ulb.be, +32 (0)473 97 22 56
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