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Chercheur·euses qualifié·es FNRS 2024

Publié le 18 novembre 2024 Mis à jour le 25 novembre 2024

Le FNRS accueille 15 nouveaux chercheurs et chercheuses qualifié·es, dont quatre issu·es de l’ULB : Thomas Parmentier (Biologie des organismes – Unit of Social Ecology), Marco Lubrano Lavadera (ATM), Marie Fierens (ReSIC) et Panagiotis Karras (Lab of Cancer Biology and Dynamics). Ces chercheur·ses développeront des projets dans des domaines aussi divers que la biologie des organismes, l’analyse des médias, la combustion durable et la recherche sur le cancer. Voici un aperçu de leurs travaux et des problématiques qu’ils explorent.

Thomas Parmentier : Un regard fascinant sur les microcosmes des fourmis

Curieux depuis l’enfance, Thomas Parmentier (Faculté des Sciences) explore l’écologie des fourmis et des organismes vivant dans leurs nids. Passionné par l’histoire naturelle, il s’inspire des travaux de Hölldobler et Wilson pour étudier la biodiversité cachée sous nos pieds. Son projet FNRS examine l’impact des pressions anthropiques, comme les dépôts d’azote, sur les interactions et la stabilité des communautés associées aux fourmis. Persévérant et polyvalent, il combine terrain, laboratoire et collaborations européennes pour mieux comprendre ces écosystèmes essentiels.

Marco Lubrano Lavadera : De la fascination pour les flammes à la combustion durable

Passionné par la combustion, Marco Lubrano Lavadera (Ecole polytechnique de Bruxelles) a orienté ses recherches vers des solutions innovantes pour produire de l'hydrogène à partir de sources renouvelables. Son travail sur la combustion MILD, sans flamme, permet de produire de l'hydrogène de manière plus propre, utilisant des déchets industriels comme carburants. Chercheur qualifié à l'ULB, il dirige des projets collaboratifs visant à intégrer machine learning et combustion pour rendre la production d'hydrogène plus accessible, un enjeu crucial pour la transition énergétique.

Marie Fierens : Recherche et ancrage sociétal

Marie Fierens (Faculté de lettres, traduction & communication) met l’accent sur l’importance de l'ancrage sociétal dans sa pratique. Sa recherche sur les dynamiques de l’aide internationale aux médias en Afrique subsaharienne, particulièrement en période de conflit, adopte une approche inductive et comparative. Elle souligne le rôle des rencontres et collaborations dans l’évolution de sa démarche, inspirée par sa mentor Marie-Soleil Frère, et insiste sur l’enrichissement mutuel au sein des réseaux professionnels. Marie Fierens cherche à questionner les enjeux sociétaux contemporains à travers ses travaux sur le journalisme et les médias africains.

Panagiotis Karras : comprendre les métastases

Panagiotis Karras (Faculté de Médecine), chercheur en oncologie, se concentre sur l'étude des métastases du mélanome, explorant l'impact des facteurs de mode de vie modernes sur la progression du cancer. Après son doctorat au CNIO de Madrid, il poursuit ses recherches à l’ULB, cherchant à connecter la biologie fondamentale et clinique pour mieux comprendre et bloquer la dissémination des métastases. Il plaide pour l'open access et le partage de données scientifiques, visant à rendre ses recherches plus accessibles et collaboratives.