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Apprendre le chinois et le japonais? C'est possible à l'ULB

Publié le 11 septembre 2025 Mis à jour le 11 septembre 2025

L’ULB dispense trois cursus complets, du Bachelier ou Master, sans aucune connaissance préalable du chinois ou du japonais requise à l’entrée dans le Bachelier. Découvez-les sans attendre.

On le pense souvent: "Mais le chinois ou le japonais, c'est difficile...". Toutes les langues sont difficiles.

Pour ce qui est du chinois, la grammaire en est vraiment très simple, les difficultés sont ailleurs : c’est une langue tonale qu’il faut donc « chanter » pour se faire comprendre. Par ailleurs, l’écriture ne se limite pas à 26 lettres comme pour le français mais à quelques milliers de sinogrammes (ou caractères) qu’il faut composer avec une centaine de signes basiques qui ont chacun une signification particulière.  
Aucune inquiétude, il ne faut pas avoir de connaissance préalable pour se lancer dans l’aventure, les cours commencent de zéro mais nous ne trainons pas en route, cinq ans c’est un planning serré pour arriver à un résultat optimal. 

Pour le japonais, c’est l’inverse : pas de grosse difficulté pour la prononciation, le japonais est assez pauvres en phonème. Pour l’écrit, il faut se préparer à apprendre deux syllabaires (le hiragana et le katagana) qui, avec la pratique, ne sont pas très compliqués et facilitent largement l’apprentissage ; et à ajouter environ 600 caractères chinois ou kanji. La grammaire est un peu plus inhabituelle pour des locuteurs de langues latines : le verbe se trouve souvent à la fin de la phrase et la fonction des mots dans les phrases est indiquée par des particules grammaticales.
 

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Vous en parlez le mieux

Delphine De Temmerman | Enseignante, correctrice et guide touristique à Taiwan


Intéressé(e) par des études de chinois mais pas certain(e) d'y voir un futur ?

Permettez-moi de vous parler de mon expérience, qui sait, peut-être que cela vous éclairera.

J'ai commencé mes études supérieures avec un Bachelier en traduction français-anglais-chinois à l'Institut supérieur de traducteurs et interprètes (maintenant École de Traduction et Interprétation ISTI-Cooremans au sein de l'ULB). Pour ensuite continuer avec un Master en langues et lettre modernes, orientation Orientales, à finalité spécialisée (Monde chinois-perfectionnement) à l'ULB.

J'ai eu l'occasion à deux reprises d'effectuer un semestre d'échange à Taïwan, une fois dans le cadre de mon Bachelier et l'autre de mon Master. J'y suis maintenant installée de manière permanente depuis 2018.

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'expliquer pourquoi un cursus en chinois facilite ma vie quotidienne dans un pays sinophone. Mais pour ce qui est de mon métier, j'enseigne le français et (principalement) l'anglais. Au cours des 7 dernières années, j'ai enseigné dans différentes structures académiques qui vont du tutorat en ligne et en personne, aux écoles du soir, en passant par des universités.

L'enseignement a toujours été ma vocation et, en rétrospective, mon choix d'études a été un excellent tremplin. D'un côté, en Bachelier, mes cours de linguistique m'ont donné une compréhension imbattable des structures du français et de l'anglais ainsi qu'une excellente maîtrise de celles-ci. Choses précieuses lorsque l'on souhaite ensuite les enseigner. La traduction, en tant que passage d'une culture à une autre, d'un système linguistique à un autre, est également un outil comparatif intéressant à avoir dans l'enseignement d'une langue. D'un autre côté, mon Master a continué à perfectionner mes compétences de chinois tout en y ajoutant une bonne dose d'études culturelles avec les compétences inter-culturelles qui en découlent. Vous pouvez l'imaginer, plutôt intéressant lorsque l'on essaye d'expliquer la Toussaint en la comparant avec la Fête de Qing Ming.

Plus récemment, je suis également devenue examinatrice et correctrice de DELF et DALF. Même si je n'avais pas de bases théoriques en français langue étrangère, les compétences susmentionnées m'ont grandement aidée lors de la formation et elles continuent de me servir lors de chaque session.

Enfin, je me dirige également vers le secteur du tourisme en étudiant pour obtenir une licence de guide touristique. Il est intéressant, et un peu déconcertant, de mentionner que lors de certaines visites, j'ai pu constater que je connais et comprends parfois mieux l'histoire et la culture taïwanaises que certains locaux. Ce qui, à mon avis, atteste de la qualité de l'enseignement que j'ai reçu en Master.

En conclusion. Chaque expérience est unique à un individu et est rarement rectiligne. La manière dont vous appliquerez vos acquis vous est propre ; par conséquent, mon seul conseil est de suivre vos intérêts et de voir où ils vous mènent.


© D. De Temmerman

Igor Dujardin | Étudiant de master à l’Université de Takushoku (Japon)

Après un long processus de sélection auprès de l’ambassade j’ai eu l’immense honneur de pouvoir poursuivre mes études de master à l’université de Takushoku où j’entreprendrai des recherches en linguistique et sciences de l’éducation.

[...]
Vous avez choisi une langue complexe, dont l’acquisition demande un long périple d’apprentissage et pose de nombreux défis… Cependant les récompenses sont nombreuses (imaginez regarder AOT sans sous-titres que diable!), et les ressources à votre disposition en constante augmentation, ne désespérez pas!

Plus que jamais le Japon est ouvert sur le monde, et vous avez l'occasion de participer à ce grand mouvement. Que ce soit par un évènement à l’université, un quadrimestre d’échange en BA3, un anime à la mode, une passion pour un sport de combat ou le goût de la bonne cuisine nippone... partout autour de vous se présentent des opportunités de vous améliorer et d’apprendre un peu plus sur cette civilisation qui, je l’espère, vous a autant séduit que moi.

Et si certains d’entre vous sont intéressés par la bourse MEXT *, n’hésitez pas un seul instant et tentez l’aventure, avec un dossier solide et beaucoup de motivation vous avez vos chances.

En bref, j’espère que vous prendrez du plaisir à étudier cette langue et cette culture si passionnantes, et cela peu importe vos objectifs futurs.


頑張ってください

*Les bourses MEXT sont accordées aux étudiants étrangers par gouvernement japonais, plus précisément par le Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT). Elles existent depuis 1954.


© I. Dujardin

Clara Vanden Broeck | Professeure d'anglais et de mandarin

Mon master à l'ULB a été un véritable atout pour mon avenir professionnel. Cette formation m'a permis d'acquérir une maîtrise approfondie du mandarin et une compréhension des cultures asiatiques, ce que j’ai pu mettre en pratique dès mon premier poste.


En effet, j'ai eu l'opportunité de travailler pour une entreprise spécialisée dans l'accompagnement des sociétés souhaitant s'implanter en Chine. Dans ce cadre, je communiquais quotidiennement en mandarin avec mes collègues renforçant ainsi mes compétences linguistiques et interculturelles.

Aujourd'hui, ces expériences me servent dans mon rôle de professeur d'anglais, où je partage ma passion des langues avec mes élèves. En plus de mes cours d'anglais, je consacre également un temps de midi à l’enseignement du mandarin, afin de transmettre mes connaissances et éveiller l’intérêt des jeunes générations pour la culture chinoise.


© C. Vanden Broeck