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Un Fonds Rosa pour combattre la précarité étudiante
Aujourd’hui, un étudiant sur cinq a besoin de l’aide de l’Université pour se nourrir, se loger ou étudier. Pour Annemie Schaus, rectrice de l’ULB, il est urgent d’agir pour éviter que la précarité étudiante ne s’installe durablement. Le Fonds Rosa a été inauguré le 7 mai 2021 pour tenter de remédier à l’aggravation de la situation due au Covid.
La crise sanitaire a jeté de nombreuses personnes dans la précarité et, parmi elles, nombre d’étudiant·es qui ne sont plus dans les conditions d'un possible épanouissement à travers leurs études. Privés de leur job d’appoint, voire de ressources familiales en raison des difficultés de leurs parents, ils sont contraints de demander de l’aide sociale, et parfois même de l’aide alimentaire.
Depuis le début de la crise, le nombre d’étudiantes et d’étudiants qui font appel au Service social de l’ULB a déjà augmenté de 25%.
Cette précarité risque de s’installer durablement si nous n’agissons pas.
La rectrice de l’ULB, Annemie Schaus, fait appel à la solidarité de chacune et chacun en créant le Fonds Rosa. Destiné à rouvrir des perspectives positives aux étudiant·es précarisé·es, son objectif est de constituer rapidement un capital suffisamment important pour répondre à leurs besoins fondamentaux et leur permettre ainsi d’aller jusqu’au bout de leur parcours universitaire.
Le Fonds Rosa a été inauguré le 7 mai par la création d’un jardin aux roses sur le campus du Solbosch, en présence de représentant·es des étudiant·es et d'acteurs de l'aide à la communauté universitaire.
Plantation symbolique de rosiers devant l'auditoire Janson
Sarah Rousseau, présidente de l'Association des cercles étudiants
Annemie Schaus était également l’invitée du Grand Oral RTBF/Le Soir le samedi 8 mai sur La Première. Elle y a notamment exprimé son inquiétude à propos de la précarisation grandissante des étudiants du supérieur.