Alessandro Parente : parler de la transition en podcast

Au-delà de la mise en place de réformes structurelles, il ressent le besoin de rendre visibles les initiatives durables de l’Ecole auprès des étudiants et du grand public. Ainsi naît l’idée d’un podcast filmé qui puisse servir à la fois d’outil de sensibilisation et de vitrine des initiatives menées.  
 

Une approche multidisciplinaire

Le podcast À la salle des profs – Parlons transition emprunte son nom au lieu où il a été initialement tourné : un espace informel et authentique, où les professeurs partagent leurs recherches et leur expertise sur des thématiques variées liées à la transition, telles que l’impact des COP, la finance ou la construction durable, ou la géopolitique de l’énergie.  

 La première saison s’est concentrée sur les enseignants de l’École polytechnique de Bruxelles, avant de s’élargir à des chercheurs et chercheuses de l’ULB, puis à des scientifiques d’autres institutions belges, avec une volonté d’aborder les enjeux de la transition de manière holistique, en intégrant des perspectives sociétales, politiques et économiques. « La transition doit dépasser le cadre strictement technique souvent associé aux formations d’ingénieurs. Elle nécessite une approche globale » pointe Alessandro Parente.
   

Un outil dans les écoles secondaires

L’objectif du podcast est de démocratiser les connaissances sur la transition écologique et les innovations scientifiques, non seulement pour les étudiants de l’ULB, mais également pour un public plus large, incluant des citoyens et des écoles désireuses de mieux intégrer la transition écologique dans l’enseignement.

« Nous avons reçu des retours surprenants, notamment de la part de professeurs d’écoles secondaires qui utilisent nos épisodes comme support pédagogique » rapporte Alessandro Parente.  

Pour lui, faire résonner la voix de la science au-delà des murs de l’université donne du sens au travail du chercheur et peut constituer un levier de transformation sociétale.  

À la salle des profs est aussi une expérience enrichissante pour l’ingénieur lui-même. « Ça m’a permis de découvrir les recherches de mes collègues et de mieux comprendre l’ampleur des travaux menés dans notre institution » confie le vice-doyen qui découvre également tout l’aspect technique du média sonore.

« Je ne connaissais rien au métier de podcasteur » sourit-il.

D’abord fabriqué en interne avec la collaboration de Jeanne Longlune, le podcast s’est professionnalisé avec le soutien du Département des sciences de l’information et de la communication. Y participent également Kristin Bartik, Dorian De Frenne, Aline De Greef, Boris de Visscher, Maud Pique et Anatole Boon.