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Deux nouvelles bourses ERC à l’ULB
Deux chercheurs de l’ULB décrochent une prestigieuse bourse du Conseil européen de la recherche : Jana Jeschke, Groupe d’épigénétique appliquée au cancer, Laboratoire d’épigénétique du cancer, Faculté de Médecine et Wels Jacques, Centre METICES, Faculté de Philosophie et Sciences sociales.
La résistance aux traitements est l’un des plus grands défis dans la lutte contre le cancer du sein mais les mécanismes sous-jacents ne sont pas encore entièrement compris. Ce qu’on sait c’est que les mécanismes épigénétiques jouent un rôle clé dans l’adaptation des cellules cancéreuses aux traitements ; c’est pourquoi ils sont devenus un domaine de recherche privilégié.
Le profilage unicellulaire des modifications épigénétiques sur l’ADN et chromatine ont déjà révélé des informations très intéressantes sur le rôle de l’hétérogénéité tumorale dans la résistance aux traitements. Mais pour la couche épigénétique la plus récemment découverte, qui consiste en des modifications d’ARN, la résolution unicellulaire n’a pas encore été atteinte.
Jana Jeschke, chercheuse au sein du Groupe d’épigénétique appliquée au cancer, Laboratoire d’épigénétique du cancer - Faculté de Médecine - vient de décrocher un Starting Grant (2023) du Conseil européen de la recherche pour tenter de résoudre ce problème.
Le projet EpiResist a pour objectifs de développer une méthode de cartographie de m6A au niveau unicellulaire, de l’appliquer à des cellules du cancer du sein triple-négatif qui résistent aux traitements (des recherches qui seront menées au niveau de la culture cellulaire, des souris et des échantillons humains) afin de déterminer des cibles inexplorées de résistance aux médicaments. Et enfin, dernier objectif, perturber les cibles de résistance aux traitements qui existent au niveau de m6A afin de prévenir l’échec des thérapies.
Wels Jacques, chercheur au Centre METICES - Faculté de Philosophie et Sciences sociales - a lui aussi décroché un Starting Grant (2023) du Conseil européen de la recherche pour son projet de recherche UHealth.
L’objectif du projet UHealth est d’évaluer la relation entre la présence de syndicats et la santé des travailleurs. Le projet prend en compte une définition large de ce que sont les syndicats et examine plusieurs indicateurs de santé, y compris la santé physique, mentale ou le bien-être. Trois modules de recherche seront mis en place avec des données concernant divers pays (Allemagne, Corée du Sud, Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon et Belgique) et thématiques.
UHealth souhaite ainsi fournir des données probantes aux chercheurs et chercheuses et aux politiques pour réduire les inégalités en matière de santé.