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L’Université réaffirme son engagement en faveur de campus durables et inclusifs

Publié le 1 septembre 2025 Mis à jour le 3 septembre 2025

Face aux défis climatiques, sociaux et environnementaux qui transforment nos sociétés, les universités jouent un rôle central: elles produisent des connaissances au service de la collectivité, préparent les citoyennes et citoyens de demain à agir, et incarnent, par l’exemple, les transitions nécessaires. Dans ce contexte, l’ULB publie son deuxième rapport de durabilité et affirme plus que jamais sa mobilisation pour une durabilité forte.

"Trois ans après notre premier rapport, l’édition 2025 révèle des avancées concrètes et mesurables", souligne Pierre Coheur, vice-recteur en charge du développement durable. "Notre engagement est désormais profondément ancré dans toutes les missions de l’Université; qu’il s’agisse d’enseignement, de recherche, de gestion des campus ou de vie communautaire, nous nous mobilisons pour former, innover et agir en faveur d’une transition socio-écologique juste", poursuit-il.

Avec ce rapport de durabilité, l’Université démontre sa capacité à transformer ses ambitions en actions concrètes et à préparer, avec et pour les jeunes générations, un avenir durable.

Former à la durabilité pour préparer les acteurs du changement

Près de 500 étudiant·es ont suivi le cours transversal d’introduction aux enjeux de la durabilité entre 2022 et 2024, désormais intégré dans de nombreux programmes de bachelier. Plus de 1 200 membres de la communauté universitaire ont également participé à des ateliers de la Fresque du climat, renforçant la sensibilisation et la mobilisation collective. Le programme EDDuco, lancé en 2021, accompagne progressivement les facultés pour intégrer les compétences liées au développement durable dans leurs formations, tandis que de nouvelles initiatives comme le Master européen TRACEE (Transdisciplinary Studies of Climate, Environment and Energy), porté au sein de l’Alliance CIVIS, renforcent la dimension internationale et interdisciplinaire de l’enseignement de la durabilité.

Une recherche interdisciplinaire tournée vers les grands défis

Convaincue que la science joue un rôle essentiel face aux bouleversements environnementaux et sociaux, l’ULB intensifie ses efforts pour soutenir une recherche interdisciplinaire et ouverte. Installé en 2024, reACT – le Réseau Académique pour les Transformations socio-écologiques – réunit plus d’une centaine de chercheurs et chercheuses, enseignant·es et étudiant·es de toutes disciplines et propose un espace de débat, de co-création et d’action pour favoriser de nouvelles synergies entre recherche et enseignement en matière de durabilité. De nouvelles chaires de recherche sur les transitions énergétiques et climatiques ont été installées en partenariat avec la VUB et la Fondation Helios. L’ULB a également introduit des congés sabbatiques dédiés à la durabilité, offrant aux chercheurs et chercheuses du temps pour approfondir et renouveler leurs travaux ou leurs enseignements sur ces enjeux.

Des campus plus verts, plus résilients, plus inclusifs

Les campus sont, eux aussi, en pleine transformation. À mi-parcours de son Plan Climat, l’ULB a réduit sa consommation énergétique de 11% depuis 2019 et près de 10% de son électricité est désormais autoproduite via photovoltaïque. La consommation d’eau a reculé de 18% depuis 2018 et le taux de tri des déchets atteint 47%. On note par ailleurs une extension des espaces végétalisés et de nouveaux aménagements favorisant la convivialité donnant plus de place aux piétons et aux modes de transport doux. Ces aménagements s’accompagnent d’un travail accru sur la biodiversité, avec des prairies fleuries, zones humides et nouvelles plantations qui renforcent la résilience écologique et la qualité de vie sur l’ensemble des sites.

Une communauté solidaire et ouverte sur le monde

La durabilité dans l’institution passe inévitablement par le renforcement de la solidarité et de l’inclusion. Le rapport met en avant des initiatives dans les domaines du logement étudiant, de la diversité, de l’aide à la réussite et du soutien aux parcours de carrière, afin de donner à chacun·e les moyens de s’épanouir et de progresser.
Ces actions s’accompagnent d’un engagement citoyen accru, de projets de solidarité portés par et pour la communauté universitaire, ainsi que de coopérations internationales qui renforcent l’ouverture de l’Université sur le monde et son rôle dans la transition globale. L’ULB agit aussi en développant des partenariats locaux, renforçant ainsi l’ancrage de ses campus dans le maillage social et territorial.

Une ambition partagée pour 2030 et au-delà

Le rapport ne se contente pas de dresser un bilan: il trace également la voie pour les années à venir. L’Université se fixe des objectifs renforcés pour 2030, affirmant son ambition d’être un acteur moteur de la transition socio-écologique. Parmi ces jalons figurent la finalisation du prochain bilan carbone en 2025 et la poursuite de rénovations énergétiques profondes visant à améliorer de 20% l’efficience d’ici 2027. Les initiatives pour rendre les campus plus résilients et conviviaux se poursuivront, comme sur le campus du Solbosch, dont l’artère centrale sera aménagée pour devenir plus piétonnière, grâce au plan Rambla et à un futur hub de livraison.

La durabilité s’accompagnera bien entendu d’un engagement accru dans les missions premières de l’Université, avec l’intégration renforcée de la durabilité dans les cursus et les pratiques d’enseignement et de recherche. L’ancrage du réseau interdisciplinaire reACT dans la gouvernance universitaire viendra renforcer ces actions et soutenir la mise en œuvre de projets structurants (par exemple plan numérique responsable, projet Greenlab). Enfin, l’Université prolongera son engagement au‑delà de ses murs, en consolidant les coopérations internationales et les partenariats citoyens.

Découvrez le rapport de durabilité 2025 qui fait état de la façon dont l’ULB agit aujourd’hui et entend améliorer demain sa contribution aux Objectifs de développement durable (ODD) à la fois dans ses missions d’enseignement et de recherche, mais aussi dans la gestion de ses campus et comme organisation-actrice au cœur de la cité.