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Le Centre de Diffusion de la Culture Sanitaire (CDCS asbl) a le plaisir de vous convier à son séminaires Penser les vieillesses. Le sujet : "La pandémie de Covid-19 a-t-elle eu une influence sur les projets résidentiels des retraités ?"
Publié le 16 septembre 2024
– Mis à jour le 1 octobre 2024
Dans notre séminaire "La pandémie de Covid-19 a-t-elle eu une influence sur les projets résidentiels des retraités ?" le professeur Sébastien Lord de l'Université de Montréal parlera des faits saillants d'une enquête menée auprès des personnes retraitées afin de connaître leurs projets résidentiels dans le Grand Montréal au Québec.
Sébastien LORD, professeur à l'Université de Montréal, s'intéresse aux pratiques résidentielles à travers les questions de vieillissement des populations, du lien entre mobilités (quotidienne et résidentielle), et des espaces de vie et métropolisation. Son étude nous mène tout droit dans le Grand Montréal au Québec où depuis les 10 à 15 dernières années, l'attrait des résidences pour aîné-e-s privées a gagné en popularité.
Ce type de formule résidentielle a pu transformer l'image classique et traditionnelle de ce type de logements en une option attrayante, parce que l'industrie immobilière a pu diversifier et proposer des options résidentielles répondant à une gamme plus large de modes de vie.
Cette offre vise un segment de marché large, des jeunes retraité-e-s aux personnes aînées plus âgées aux besoins résidentiels particuliers. Les promoteurs immobiliers ont su innover dans la construction de complexes résidentiels aux gammes variées, en intégrant des services d'aide-domestique ou de santé et à la mise en disponibilité d'équipements capables de créer des milieux de vie que les personnes aîné-e-s désirent s'approprier.
L'arrivée de la pandémie de COVID-19 a toutefois changé ces perspectives immobilières qui avaient jusqu'ici trouvé un certain équilibre dans leurs dynamiques de développement. La pandémie a contribué à donner un caractère de crise à l'habitat pour aînés, et ce même dans les résidences pour personnes âgées non médicalisées du marché privé. La pandémie a durement frappé les milieux métropolitains, là où les quartiers sont plus denses, diversifiés fonctionnellement et branchés sur les réseaux de transports et d'échanges.
Or, ces attributs urbains sont précisément ceux mis de l'avant dans la mise en marché des résidences pour aînés. Ce confinement a impliqué différents types de vécus individuels et sociaux. Bon nombre de ménages âgés qui prévoyaient déménager dans ce type d'habitat ont pu expérimenter une situation résidentielle traumatisante parce qu'impliquant un isolement forcé pour une durée qui n'était pas prévisible.
Si plusieurs acteurs de la société civile, commentateurs plus spécialisés et acteurs du marché immobilier ont pris la parole pour mettre en lumière un changement dans les projets résidentiels des retraités, peu appuient leurs propos sur des données empiriques. Cette communication présente les résultats d'une enquête menée auprès de retraités de la région métropolitaine de Montréal.
Bienvenue à tous.tes !
Inscription souhaitée
Ce type de formule résidentielle a pu transformer l'image classique et traditionnelle de ce type de logements en une option attrayante, parce que l'industrie immobilière a pu diversifier et proposer des options résidentielles répondant à une gamme plus large de modes de vie.
Cette offre vise un segment de marché large, des jeunes retraité-e-s aux personnes aînées plus âgées aux besoins résidentiels particuliers. Les promoteurs immobiliers ont su innover dans la construction de complexes résidentiels aux gammes variées, en intégrant des services d'aide-domestique ou de santé et à la mise en disponibilité d'équipements capables de créer des milieux de vie que les personnes aîné-e-s désirent s'approprier.
L'arrivée de la pandémie de COVID-19 a toutefois changé ces perspectives immobilières qui avaient jusqu'ici trouvé un certain équilibre dans leurs dynamiques de développement. La pandémie a contribué à donner un caractère de crise à l'habitat pour aînés, et ce même dans les résidences pour personnes âgées non médicalisées du marché privé. La pandémie a durement frappé les milieux métropolitains, là où les quartiers sont plus denses, diversifiés fonctionnellement et branchés sur les réseaux de transports et d'échanges.
Or, ces attributs urbains sont précisément ceux mis de l'avant dans la mise en marché des résidences pour aînés. Ce confinement a impliqué différents types de vécus individuels et sociaux. Bon nombre de ménages âgés qui prévoyaient déménager dans ce type d'habitat ont pu expérimenter une situation résidentielle traumatisante parce qu'impliquant un isolement forcé pour une durée qui n'était pas prévisible.
Si plusieurs acteurs de la société civile, commentateurs plus spécialisés et acteurs du marché immobilier ont pris la parole pour mettre en lumière un changement dans les projets résidentiels des retraités, peu appuient leurs propos sur des données empiriques. Cette communication présente les résultats d'une enquête menée auprès de retraités de la région métropolitaine de Montréal.
Bienvenue à tous.tes !
Inscription souhaitée
Date(s)
Le 17 octobre 2024
Lieu(x)
Lieu : Institut de Sociologie - ULB
Avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles - Campus du Solbosch
Bâtiment S - Niveau 2 - Auditoire SOMVILLE
Accès 4 ou 5 - Quartier Magenta
En transport en commun
Arrêt Jeanne - Arrêt ULB : tram 25 - tram 8 - bus 71
Arrêt Cambre Étoile : tram 7 - tram 8