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Utopie lesbienne : entre stéréotypes de genre, stigmatisation et invisibilisation des violences conjugales entre partenaires lesboqueers
À travers une étude expérimentale, cette recherche examine l’impact du genre de l’auteur·e sur la détection et l’évaluation de la gravité des violences conjugales, en comparant les perceptions des lesbiennes et des hétérosexuelles. Des vignettes expérimentales manipulant le genre de l’auteur·e (femme vs. homme) et le type de violence (physique, psychologique, sexuelle) permettent d’explorer l’influence des biais genrés sur la reconnaissance de ces violences. Une mesure de la croyance en l’utopie lesbienne (selon laquelle les relations lesbiennes seraient exemptes de violences) évalue dans quelle mesure celle-ci module la perception des violences dans les relations lesboqueers et ses implications en termes de reconnaissance de la violence et de recours à l’aide.
Ce séminaire des Midis de STRIGES sera donné par Fiona Eyraud (ULB, CeSCuP).
Il se déroulera à la salle Rokkan (S.12.234) de 12h15 à 14h. Ainsi qu'en ligne sur Teams.
Informations sur l'intervenante
Fiona Eyraud est doctorante en psychologie sociale et interculturelle, et ses recherches portent sur les violences entre partenaires lesboqueers. Ses travaux analysent l’influence des stéréotypes de genre et des facteurs psychosociaux - tels que la stigmatisation, l’hétérosexisme et le stress minoritaire - sur la reconnaissance et la dénonciation de ces violences au sein des communautés lesboqueers. Elle collabore également avec des associations en France et en Belgique afin de développer des stratégies de prévention et de créer des espaces de soutien psychothérapeutique pour les personnes concernées.
de 12h15 à 14h