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À la veille de la rentrée académique, l’ULB réitère son soutien à tous les chercheurs en danger. Elle accueillera cette année encore 4 chercheurs post-doctorants palestiniens et 3 étudiantes palestiniennes
Publié le 12 septembre 2024
– Mis à jour le 12 septembre 2024
À la veille de la rentrée académique, l’ULB réitère son soutien à tous les chercheurs en danger. Elle accueillera cette année encore 4 chercheurs post-doctorants palestiniens et 3 étudiantes palestiniennes.
L’ULB porte dans son ADN une forte tradition d’accueil des membres de la communauté universitaire de pays en conflit ou de pays enfreignant les droits fondamentaux. Elle s’est régulièrement positionnée publiquement en défense de la liberté académique.
L’ULB a créé en 2016, le Fonds de solidarité Khaled al-Asaad à destination des chercheuses et chercheurs en danger qui permet d’accorder des bourses postdoctorales d’un an, renouvelables une fois, à des chercheurs et chercheuses qui sont menacés dans leur pays d’origine et ne peuvent plus y mener leur activité scientifique sans péril, en raison du contenu de leur travail de recherche ou de la libre expression de leurs opinions.
Ces dernières années, au gré de l’actualité géopolitique, les demandes de soutien de chercheurs et de chercheuses en danger ont dramatiquement augmenté. Empêchés d’exercer leurs activités de recherche et d’enseignement dans des conditions normales, ces universitaires voient leur autonomie se restreindre, les intimidations se multiplier et parfois même leur vie menacée. Le Fonds Khaled al-Asaad permet d’attribuer plusieurs bourses par an à des personnes venant de tous les pays et exerçant dans toutes les disciplines.
Depuis son lancement en 2016, le Fonds a permis d’accueillir plus de quarante chercheurs en danger, originaires notamment de Syrie, d’Afghanistan, de Chine, de Russie, d’Éthiopie, de Turquie ou d’Iran.
Pour l’année académique 2024-2025, 4 chercheurs palestiniens ont été sélectionnés, tous originaires de Gaza. Leurs recherches portent sur des domaines très divers comme l’ingénierie environnementale, les sciences informatiques (avec un projet pour améliorer la sécurité et la confidentialité des systèmes de soins de santé), la psychologie (avec un projet sur le traitement de l’épilepsie) et enfin l’économie (avec un projet portant sur l’impact de la pollution sur les économies des pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord). D’autres bourses seront disponibles prochainement.
Dans certains pays, c’est le droit même d’apprendre et d’étudier qui est mis en péril. En 2022, l’ULB a conclu un accord avec la Fondation Daughters for Life et sa filiale Daughters for Life Foundation Europe. Mise sur pied par le médecin palestinien Izzeldin Abuelaish, souvent surnommé le “Gaza Doctor”, cette Fondation défend, promeut et s’efforce d'assurer une éducation de qualité pour les filles et les jeunes femmes du Moyen-Orient grâce à des partenariats stratégiques avec des institutions académiques.
L’Université finance et accueille ainsi chaque année 3 étudiantes. Cette année, ce sont des étudiantes palestiniennes qui ont obtenu une bourse pour s’inscrire en master. Elles étudieront les sciences biomédicales, les sciences de gestion et les sciences économiques.
Ces chercheurs et étudiantes sont accompagnés par les services de l’ULB tout au long de leur parcours administratif (de la procédure d’inscription à leur arrivée), ainsi que pendant leur séjour à Bruxelles.
L’ULB a créé en 2016, le Fonds de solidarité Khaled al-Asaad à destination des chercheuses et chercheurs en danger qui permet d’accorder des bourses postdoctorales d’un an, renouvelables une fois, à des chercheurs et chercheuses qui sont menacés dans leur pays d’origine et ne peuvent plus y mener leur activité scientifique sans péril, en raison du contenu de leur travail de recherche ou de la libre expression de leurs opinions.
Ces dernières années, au gré de l’actualité géopolitique, les demandes de soutien de chercheurs et de chercheuses en danger ont dramatiquement augmenté. Empêchés d’exercer leurs activités de recherche et d’enseignement dans des conditions normales, ces universitaires voient leur autonomie se restreindre, les intimidations se multiplier et parfois même leur vie menacée. Le Fonds Khaled al-Asaad permet d’attribuer plusieurs bourses par an à des personnes venant de tous les pays et exerçant dans toutes les disciplines.
Depuis son lancement en 2016, le Fonds a permis d’accueillir plus de quarante chercheurs en danger, originaires notamment de Syrie, d’Afghanistan, de Chine, de Russie, d’Éthiopie, de Turquie ou d’Iran.
Pour l’année académique 2024-2025, 4 chercheurs palestiniens ont été sélectionnés, tous originaires de Gaza. Leurs recherches portent sur des domaines très divers comme l’ingénierie environnementale, les sciences informatiques (avec un projet pour améliorer la sécurité et la confidentialité des systèmes de soins de santé), la psychologie (avec un projet sur le traitement de l’épilepsie) et enfin l’économie (avec un projet portant sur l’impact de la pollution sur les économies des pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord). D’autres bourses seront disponibles prochainement.
Dans certains pays, c’est le droit même d’apprendre et d’étudier qui est mis en péril. En 2022, l’ULB a conclu un accord avec la Fondation Daughters for Life et sa filiale Daughters for Life Foundation Europe. Mise sur pied par le médecin palestinien Izzeldin Abuelaish, souvent surnommé le “Gaza Doctor”, cette Fondation défend, promeut et s’efforce d'assurer une éducation de qualité pour les filles et les jeunes femmes du Moyen-Orient grâce à des partenariats stratégiques avec des institutions académiques.
L’Université finance et accueille ainsi chaque année 3 étudiantes. Cette année, ce sont des étudiantes palestiniennes qui ont obtenu une bourse pour s’inscrire en master. Elles étudieront les sciences biomédicales, les sciences de gestion et les sciences économiques.
Ces chercheurs et étudiantes sont accompagnés par les services de l’ULB tout au long de leur parcours administratif (de la procédure d’inscription à leur arrivée), ainsi que pendant leur séjour à Bruxelles.
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