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Campagne anti-discrimination: "ici, on pense, on proteste, on ose et on se respecte"
Publié le 25 avril 2025
– Mis à jour le 30 avril 2025
"Si ce n'est pas ici, alors où?" Derrière cette question en apparence anodine s’expriment, à travers une vaste campagne de sensibilisation présentée dans ces pages, toutes les valeurs de tolérance que porte l’ULB. Une Université qui, depuis sa fondation, a toujours été un terreau de liberté, de réflexion critique et d’émancipation. Une Université où l’on interroge, où l’on remet en question, où l’on refuse l’évidence et où l’on déconstruit les préjugés pour mieux reconstruire du sens.
Sur nos campus, dans nos amphithéâtres, nos couloirs, partout, des questions et des phrases liées aux discriminations résonnent et interpellent chacune et chacun: quand bascule-t-on dans la discrimination? Où s’arrête l’humour, où commence l’offense? Car c’est souvent par une simple plaisanterie, une remarque en apparence banale, qu’une forêt entière de stéréotypes et de préjugés se révèle. Ce sont ces questions que nous avons voulu vous poser. Vous, étudiantes et étudiants. Vous, professeures et professeurs. Vous, chercheuses et chercheurs. Vous, membres du personnel administratif. À nous toutes et tous, qui, ensemble, formons l’ULB.
Les réponses sont à l’image de ce que nous sommes: une communauté foisonnante, une mosaïque vivante de cultures, d’origines, de genres, de convictions, de handicaps, d’identités et de parcours. Une diversité qui se vit, au quotidien. C’est cette richesse qui fonde notre identité et notre force. Car, c’est vrai, ici, nous ne partageons pas une idéologie ou une pensée unique. Ce qui nous unit, c’est un principe, une boussole commune: le libre examen.
Et pourtant, préserver cette richesse et cette méthode critique n’a rien d’évident. Le monde vacille. Les guerres éclatent, les crises se multiplient, les fractures géopolitiques sont à vif. Ces tensions qui ébranlent les sociétés s’invitent inévitablement dans nos murs. Nos campus sont à l’image du monde, traversés par ces mêmes débats, parfois vifs, parfois douloureux. Et les trois dernières années, l’Université a fait face à une montée des discriminations, des actes de racisme, des agressions physiques et verbales. Une réalité brutale, une violence insidieuse qui n’a pas sa place à l’ULB.
Car l’Université, par essence, est le lieu du débat, même lorsque les sujets divisent, même lorsque les opinions s’entrechoquent. Mais débattre, ce n’est pas crier plus fort que l’autre. C’est confronter les idées dans le respect intransigeant de l’humain. Ce respect, ce socle commun, est un apprentissage essentiel pour réussir la mission fondamentale confiée à l’Université : former les citoyennes et citoyens de demain à vivre ensemble dans une société démocratique.
Depuis 1834, l’ULB est une université libre, mais aussi une université ouverte à toutes les diversités. Cette ouverture, nous la réaffirmons à travers des actions concrètes. Et notre Plan d’égalité de genre et de diversité maintient le cap. Car oui, ici, on pense, on proteste, on ose et on se respecte!
Annemie Schaus, Rectrice de l’ULB
Les réponses sont à l’image de ce que nous sommes: une communauté foisonnante, une mosaïque vivante de cultures, d’origines, de genres, de convictions, de handicaps, d’identités et de parcours. Une diversité qui se vit, au quotidien. C’est cette richesse qui fonde notre identité et notre force. Car, c’est vrai, ici, nous ne partageons pas une idéologie ou une pensée unique. Ce qui nous unit, c’est un principe, une boussole commune: le libre examen.
Et pourtant, préserver cette richesse et cette méthode critique n’a rien d’évident. Le monde vacille. Les guerres éclatent, les crises se multiplient, les fractures géopolitiques sont à vif. Ces tensions qui ébranlent les sociétés s’invitent inévitablement dans nos murs. Nos campus sont à l’image du monde, traversés par ces mêmes débats, parfois vifs, parfois douloureux. Et les trois dernières années, l’Université a fait face à une montée des discriminations, des actes de racisme, des agressions physiques et verbales. Une réalité brutale, une violence insidieuse qui n’a pas sa place à l’ULB.
Car l’Université, par essence, est le lieu du débat, même lorsque les sujets divisent, même lorsque les opinions s’entrechoquent. Mais débattre, ce n’est pas crier plus fort que l’autre. C’est confronter les idées dans le respect intransigeant de l’humain. Ce respect, ce socle commun, est un apprentissage essentiel pour réussir la mission fondamentale confiée à l’Université : former les citoyennes et citoyens de demain à vivre ensemble dans une société démocratique.
Depuis 1834, l’ULB est une université libre, mais aussi une université ouverte à toutes les diversités. Cette ouverture, nous la réaffirmons à travers des actions concrètes. Et notre Plan d’égalité de genre et de diversité maintient le cap. Car oui, ici, on pense, on proteste, on ose et on se respecte!
Annemie Schaus, Rectrice de l’ULB
« C’est souvent par une simple plaisanterie, une remarque en apparence banale, qu’une forêt entière de stéréotypes et de préjugés se révèle. »