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Portait de Bernard de Cannière
Publié le 14 mai 2024
– Mis à jour le 17 mai 2024
Le nouveau président du Conseil d’administration (CA) de l’ULB, Bernard De Cannière, a entamé son mandat le 22 janvier 2024. Durant les quatre prochaines années, il animera les débats du CA de l’ULB et contribuera au rayonnement de l’Université.
Ingénieur civil de formation, Bernard De Cannière est également titulaire d’un diplôme d’études approfondies en psychologie. Il a enseigné la transformation numérique et le management du changement à l’École polytechnique de Bruxelles ainsi qu’à la Solvay Brussels School of Economics and Management. Né en 1961 à Bruxelles, Bernard De Cannière a créé sa première société à 27 ans. Soutenu par une vision multidisciplinaire et entrepreneuriale, son parcours professionnel international comme entrepreneur et chef d’entreprise traverse des écosystèmes aussi variés que l’industrie, l’informatique et la santé. En janvier 2024, il est nommé président du Conseil d’administration de l’Université libre de Bruxelles.
EL: Vous avez une expérience professionnelle transversale et transdisciplinaire. Quels éléments de votre parcours souhaitez-vous mettre au service de l’Institution?
J’aborde cette nouvelle fonction avec confiance et humilité. Confiance parce que mes expériences dans des secteurs, pays et contextes différents me semblent utiles pour aborder les défis que nous avons à court et moyen terme. Confiance encore parce que je connais, apprécie et respecte notre Institution et sa communauté. Confiance toujours parce que je suis viscéralement attaché au sens du travail collectif et j’ai déjà pu constater l’engagement exemplaire de chacune et chacun. Humilité parce que, par définition, une organisation est un système vivant unique. Et donc, on ne peut prétendre y être efficace d’emblée. Mes premiers mois sont donc largement consacrés à écouter, rencontrer, dialoguer, pour nourrir une connaissance fine de notre Institution.
EL: Quelle est votre vision du rôle du CA?
Elle se résume en trois mots : protéger, soutenir et inspirer. Le monde est changeant, les systèmes évoluent et nous sommes soumis à des pressions multiples. Je m’assurerai que notre organisation reste solide face aux crises externes auxquelles nous sommes confrontés.
Je soutiendrai également chacun et chacune dans la réalisation de ses missions. Le sens du collectif est essentiel pour nous rassembler autour de projets communs. Mon rôle de président sera principalement de veiller au bon fonctionnement du conseil et à la qualité des débats qui y sont menés. Le CA doit, à travers ses questionnements, être source d’inspiration pour l’organisation. Notre devoir est aussi d’être vecteurs de cohésion, d’espoir et d’enthousiasme. En particulier en des temps troublés et anxiogènes.
EL : L’ULB est une université urbaine engagée que vous connaissez bien. Quelles valeurs vous tiennent particulièrement à cœur?
Je suis frappé par la modernité et l’importance de notre devise: Scientia vincere tenebras. Les ténèbres qui menacent aujourd’hui la démarche scientifique sont d’un autre ordre que celles qui ont conduit à la création de notre Université, mais elles sont bien présentes et non moins dangereuses qu’en 1834. Je pense par exemple à l’absence de nuance, aux attaques ad hominem qui remplacent les débats d’idée, aux fake news, à la manipulation d’information et fausses théories qui y sont associées… À mes yeux, le libre examen va de pair avec l’égal respect de chaque individu, indépendamment de son rôle ou de son statut. J’ai la conviction que l’individu a en lui les capacités de son propre développement, que chacun et chacune a le droit au respect et que la diversité nous ouvre au monde. La solidarité me semble aussi particulièrement importante dans un monde digital qui a tendance à nous enfermer sur nous-mêmes.
EL : Quels sont les grands enjeux de demain pour l’Université ? Sur lesquels vous concentrez-vous en 2024?
L’ULB fait partie de l’histoire de la Belgique depuis 190 ans. Passée par de multiples évolutions, notre Institution est solide et incroyablement dynamique. À court terme, plusieurs évènements auront une importance majeure pour notre Institution. Je pense à l’élection rectorale bien sûr mais aussi aux élections régionales, fédérales et
ensuite communales. Je pense aussi aux grands chantiers que sont l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, aux plans menés par l’administration générale, et bien évidemment au développement de l’Université dans une situation de sous-financement structurel persistant conjuguée à une accélération des évolutions technologiques. Pour faire face
à cette complexité, la gouvernance assure la solidité et la pérennité des structures qui nous permettent de réaliser nos missions.
Mon rôle sera de participer activement à la bonne gouvernance de notre Université portée par ses trois piliers : le Conseil académique, l’administration générale et le Conseil d’administration. En tant que président du CA, je travaillerai en très étroite collaboration avec la rectrice et la directrice générale. J’aiderai à réaliser et finaliser les chantiers ouverts, entre autres l’ambitieux Hôpital Universitaire de Bruxelles et le plan immobilier. En utilisant au mieux les leviers que nous avons, et qui fonctionnent, nous continuerons aussi à mettre une pression positive pour disposer de plus de moyens pour soutenir la jeunesse. L’ULB a une identité forte. Ses valeurs fondatrices, ses ancrages à Bruxelles et en Wallonie, ses collaborations internationales et sa communauté engagée sont autant d’atouts pour faire face aux défis qui nous attendent.
EL: Vous avez une expérience professionnelle transversale et transdisciplinaire. Quels éléments de votre parcours souhaitez-vous mettre au service de l’Institution?
J’aborde cette nouvelle fonction avec confiance et humilité. Confiance parce que mes expériences dans des secteurs, pays et contextes différents me semblent utiles pour aborder les défis que nous avons à court et moyen terme. Confiance encore parce que je connais, apprécie et respecte notre Institution et sa communauté. Confiance toujours parce que je suis viscéralement attaché au sens du travail collectif et j’ai déjà pu constater l’engagement exemplaire de chacune et chacun. Humilité parce que, par définition, une organisation est un système vivant unique. Et donc, on ne peut prétendre y être efficace d’emblée. Mes premiers mois sont donc largement consacrés à écouter, rencontrer, dialoguer, pour nourrir une connaissance fine de notre Institution.
EL: Quelle est votre vision du rôle du CA?
Elle se résume en trois mots : protéger, soutenir et inspirer. Le monde est changeant, les systèmes évoluent et nous sommes soumis à des pressions multiples. Je m’assurerai que notre organisation reste solide face aux crises externes auxquelles nous sommes confrontés.
Je soutiendrai également chacun et chacune dans la réalisation de ses missions. Le sens du collectif est essentiel pour nous rassembler autour de projets communs. Mon rôle de président sera principalement de veiller au bon fonctionnement du conseil et à la qualité des débats qui y sont menés. Le CA doit, à travers ses questionnements, être source d’inspiration pour l’organisation. Notre devoir est aussi d’être vecteurs de cohésion, d’espoir et d’enthousiasme. En particulier en des temps troublés et anxiogènes.
EL : L’ULB est une université urbaine engagée que vous connaissez bien. Quelles valeurs vous tiennent particulièrement à cœur?
Je suis frappé par la modernité et l’importance de notre devise: Scientia vincere tenebras. Les ténèbres qui menacent aujourd’hui la démarche scientifique sont d’un autre ordre que celles qui ont conduit à la création de notre Université, mais elles sont bien présentes et non moins dangereuses qu’en 1834. Je pense par exemple à l’absence de nuance, aux attaques ad hominem qui remplacent les débats d’idée, aux fake news, à la manipulation d’information et fausses théories qui y sont associées… À mes yeux, le libre examen va de pair avec l’égal respect de chaque individu, indépendamment de son rôle ou de son statut. J’ai la conviction que l’individu a en lui les capacités de son propre développement, que chacun et chacune a le droit au respect et que la diversité nous ouvre au monde. La solidarité me semble aussi particulièrement importante dans un monde digital qui a tendance à nous enfermer sur nous-mêmes.
EL : Quels sont les grands enjeux de demain pour l’Université ? Sur lesquels vous concentrez-vous en 2024?
L’ULB fait partie de l’histoire de la Belgique depuis 190 ans. Passée par de multiples évolutions, notre Institution est solide et incroyablement dynamique. À court terme, plusieurs évènements auront une importance majeure pour notre Institution. Je pense à l’élection rectorale bien sûr mais aussi aux élections régionales, fédérales et
ensuite communales. Je pense aussi aux grands chantiers que sont l’Hôpital Universitaire de Bruxelles, aux plans menés par l’administration générale, et bien évidemment au développement de l’Université dans une situation de sous-financement structurel persistant conjuguée à une accélération des évolutions technologiques. Pour faire face
à cette complexité, la gouvernance assure la solidité et la pérennité des structures qui nous permettent de réaliser nos missions.
Mon rôle sera de participer activement à la bonne gouvernance de notre Université portée par ses trois piliers : le Conseil académique, l’administration générale et le Conseil d’administration. En tant que président du CA, je travaillerai en très étroite collaboration avec la rectrice et la directrice générale. J’aiderai à réaliser et finaliser les chantiers ouverts, entre autres l’ambitieux Hôpital Universitaire de Bruxelles et le plan immobilier. En utilisant au mieux les leviers que nous avons, et qui fonctionnent, nous continuerons aussi à mettre une pression positive pour disposer de plus de moyens pour soutenir la jeunesse. L’ULB a une identité forte. Ses valeurs fondatrices, ses ancrages à Bruxelles et en Wallonie, ses collaborations internationales et sa communauté engagée sont autant d’atouts pour faire face aux défis qui nous attendent.
« L’ULB est la première université en Fédération Wallonie-Bruxelles, reconnue pour l’excellence de son enseignement et de sa recherche ainsi que ses valeurs et engagements. Son rôle au service de la jeunesse, de la cité, et plus largement de la société, revêt une importance cruciale pour répondre aux défis actuels et futurs. Je me réjouis de l’opportunité qui m’est donnée d’y contribuer, aux côtés de l’ensemble des membres de la communauté universitaire », Bernard De Cannière