Le Premier ministre Alexander De Croo participe à une masterclass avec 50 étudiants de l’ULB

Cette rencontre, modérée par Karen Boers, co-directrice du FARI, a réuni des étudiantes et étudiants issus de tous les domaines d’études de l’ULB pour aborder, avec leurs professeurs et le Premier ministre, les grands défis de l’intelligence artificielle propres à l’éducation.

Annemie Schaus s’est tout d’abord adressée aux étudiants : « En tant qu’avocate et rectrice, il m’est difficile de ne pas être impressionnée par les défis qui gravitent autour de l'avenir de l'intelligence artificielle, ChatGPT par exemple, et leurs conséquences sur l’ensemble de la communauté étudiante. Experts et non-experts, concepteurs et utilisateurs nous avons toutes et tous besoin de mieux comprendre comment fonctionne l'IA aujourd’hui et ce qu'on lui demandera demain. Pour mieux appréhender son large périmètre d’application mais aussi percevoir les limites théoriques et pratiques de sa fantastique puissance ».

Dans le même bateau, professeurs et étudiants seront amenés à adapter leur façon d’apprendre, de chercher et de communiquer. Si les avancées de l’IA inquiètent, cette révolution impressionne également et représente une véritable opportunité pour les méthodes d’enseignement. Le libre-examen trouvera également toute sa place pour répondre aux inquiétudes. La sagesse, l’éthique et l’esprit critique devront certainement accompagner l’usage de l’IA. Le débat est lancé.

Et Alexander De Croo de rappeler : "Je n'aime pas parler d'Intelligence Artificielle, mais plutôt d'Intelligence Augmentée. L'IA renforce notre connaissance. Grâce aux données qu'elle traite et organise, elle a la capacité de rendre nos décisions meilleures et plus sages. Face à cette énorme avancée, notre défi est d'enrichir notre capacité humaine au jugement, former nos jeunes à l'esprit critique. Pour les aider à maitriser ces nouveaux outils tout en développant cette créativité qui demain fera définitivement la différence".

Outre la dimension purement technologique, les sciences humaines et sociales, juridiques et économiques complèteront et nourriront les sciences exactes pour enrichir un écosystème au service de la démocratie et de tous les citoyens.

L’Université libre de Bruxelles et la Vrije universiteit Brussel ont créé FARI – AI for the Common Good Institute pour faire se rencontrer les chercheurs et les citoyens. Les deux universités, actrices d’écosystèmes innovants, mettent ainsi l’intelligence artificielle au service du bien commun.

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