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Observatoire Pierre Auger : la Belgique rejoint le nouvel accord international
L’Observatoire Pierre Auger, le plus grand détecteur de rayons cosmiques au monde, entame une nouvelle phase grâce à la prolongation de son accord international, signé pour la 1ère fois par le FNRS. La Belgique, représentée par l’ULB, faisait déjà partie de la collaboration Pierre Auger depuis 2018, sous la direction d'Ioana Maris (IIHE - Faculté des Sciences).
Avec une superficie de 3.000 km², c’est le plus grand détecteur de rayons cosmiques au monde. Géré par une collaboration de plus de 400 scientifiques de 17 pays, l’Observatoire Pierre Auger, situé en Argentine, entre dans une nouvelle phase.
L’accord international qui garantit son fonctionnement a été prolongé ce 16 novembre 2024, posant les bases administratives pour une décennie supplémentaire de recherches révolutionnaires. Cette extension marque également une première pour la Belgique, avec la signature de l’accord par le F.N.R.S., représentée par Laurent Favart (IIHE - Faculté des Sciences).
Depuis sa création, l’Observatoire Pierre Auger a transformé notre compréhension des rayons cosmiques ultra-énergétiques, ces particules aux énergies extrêmes générées par les phénomènes les plus violents de l’Univers. Les données de la Phase I, accumulées jusqu’en 2021, ont permis des percées scientifiques majeures. Une nouvelle étape, baptisée Phase II, débutera en 2025 avec une infrastructure modernisée, AugerPrime, conçue pour mieux identifier la nature et l’origine des rayons cosmiques.
L’ULB, membre de la collaboration Pierre Auger depuis 2018, joue un rôle clé dans cette recherche. Les travaux belges de l’équipe d’Ioana Maris (IIHE - Faculté des Sciences) se concentrent sur la caractérisation des particules ultra-énergétiques et l’identification de photons dans une gamme d’énergie encore inexplorée.
Ioana Maris et Laurent Favart à la signature de l'accord