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Lancement du Swifft Research Collective : Transitions énergétiques et climatiques

Publié le 8 décembre 2025 Mis à jour le 8 décembre 2025

Le lancement du Swifft Research Collective s'est déroulé le 3 décembre lors de l'événement "Decarbonising Belgium: Bridging Silos, Building Futures". Cette initiative ulb-vub a réunit science et art à bruxelles pour repenser les thèmes de la recherche en durabilité.

Le Swifft Research Collective a été officiellement lancé le 3 décembre 2025 au Studio 4 de Flagey, ouvrant un nouveau chapitre pour la recherche transdisciplinaire sur la durabilité. L’événement, intitulé « Décarboner la Belgique : dépasser les silos, construire les futurs », a mis l’accent sur de nouvelles formes de collaboration en sciences de la durabilité et sur la décarbonation via une recherche holistique et transdisciplinaire.

Le lancement marque le début du travail du collectif, qui réunit quatre chaires interdisciplinaires portant chacune sur un aspect de la transition : la finance, la justice, l’énergie et les nouvelles formes de production de connaissances. Ces chaires restent en dialogue permanent et apprennent les unes des autres.

L’événement a mis à l’honneur de nouvelles collaborations à l’intersection des disciplines académiques, des institutions, de la société et de l’art.
 


Décloisonner les disciplines avec quatre chaires de recherche

Au cœur du lancement, un panel transdisciplinaire remet en question les approches classiques des sciences de la durabilité. Ingénieurs, anthropologues, politistes et économistes échangeront autour de solutions transsectorielles aux défis environnementaux urgents.

« La transition ne repose pas seulement sur la technologie ou l’innovation. Elle dépend aussi de notre manière de penser et de travailler ensemble », expliquent les coordinateurs du projet, les professeurs Cathy Macharis (VUB) et Alessandro Parente (ULB). « C’est là que le projet SWIFFT intervient. Notre objectif est simple : dépasser les silos, construire des ponts et créer un espace où les savoirs circulent entre disciplines. »


Le collectif annonce également le lancement officiel de ses chaires de recherche, qui ancrent son engagement de long terme en faveur de travaux innovants au cœur des sciences de la durabilité.


Islands of Hope s’étend

« Les Islands of Hope sont des lieux où l’on démontre qu’une autre manière de vivre, de se déplacer, de produire et de gouverner est possible. Elles bousculent le système actuel », souligne la professeure Cathy Macharis.


Sept projets ont été sélectionnés et financés en 2025, associant partenaires académiques et organisations de terrain. Ils présentent des initiatives pionnières qui ouvrent la voie à des transitions durables dans plusieurs secteurs : économie, éducation, énergie, alimentation et agriculture, gouvernance et mobilité. Ces projets répondent à des enjeux mondiaux pressants et proposent des solutions innovantes pour un avenir plus durable.

Le nouveau cycle de financement annoncé permettra d’élargir la portée et l’impact de l’initiative Islands of Hope. L’événement et le moment de convivialité final favoriseront les échanges et stimuleront de premières collaborations avant un nouvel appel à projets.


Quand la science rencontre l’art

Fidèle à sa vision transdisciplinaire, le lancement a réuni chercheurs et artistes pour réimaginer ce que peut être la recherche en durabilité lorsqu’elle franchit les frontières académiques traditionnelles. De performances musicales aux présentations scientifiques, la soirée montre comment la création artistique et la recherche peuvent s’inspirer et se renforcer mutuellement.


À propos du Swifft Collective

Le Swifft Collective est une initiative conjointe de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), soutenue par la Helios Foundation.

Le collectif réunit des chercheurs, des praticiens, des acteurs de la société civile et des artistes engagés dans la construction de transitions justes et durables. Organisé autour de quatre axes thématiques et soutenu par un réseau croissant de partenaires, il vise à contribuer à une société bas carbone en abordant les défis technologiques, sociétaux et financiers en Belgique et au-delà. À travers la recherche, la participation du public et l’apprentissage collaboratif, le collectif explore des trajectoires alternatives pour la transformation sociale et écologique.