1. Actus & Agenda
  2. FR
  3. Actus
  4. Recherche

Vers une meilleure prise en charge des victimes de violences sexuelles

Publié le 3 mars 2025 Mis à jour le 4 mars 2025

Voilà plus de 30 ans que la République démocratique du Congo connait des conflits armés, et les violences sexuelles y sont malheureusement endémiques. Depuis 2019, une étude de Véronique Feipel (Faculté des Sciences de la Motricité), menée en collaboration avec des chercheurs suisses et congolais, analyse leurs conséquences sur la santé des victimes afin d’améliorer l

« En 2011, une étude estimait que plus de 1.000 femmes subissaient chaque jour des violences sexuelles liées aux conflits en RDC, touchant plus de 40% des Congolaises. Avec ce projet, nous avons voulu, à notre échelle, sensibiliser à cette tragédie, et aider ces victimes », explique Véronique Feipel.  

Ces agressions ont de lourdes répercussions psychologiques et sociales : ces femmes, et leurs éventuels enfants issus de viols, étant souvent rejetés par leur communauté. Elles peuvent aussi provoquer des séquelles physiques majeurs, comme des dysfonctionnements du périnée, du rectum, des voies urinaires et des organes reproducteurs. 

L’étude a notamment chercher à évaluer la fréquence des troubles urinaires, gynécologiques et digestifs chez près de 200 victimes, ainsi que les modalités de soins existantes. L’intérêt : mieux cerner les besoins des patientes, mais aussi des soignants, parfois démunis face à un manque de formation spécialisée.  

« Nous préparons maintenant une suite au projet, qui visera à sensibiliser davantage la population et à renforcer la formation des professionnels de santé »
Retrouvez ici d'autres recherches menées à l’université mettant en lumière les droits des femmes.