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L'ULB et l'UMONS engagées solidairement pour Charleroi
Publié le 14 septembre 2023
– Mis à jour le 19 septembre 2023
Ce jeudi 21 septembre nous célébrons, fait inédit, une rentrée académique commune entre l’Université libre de Bruxelles et l’Université de Mons, notre partenaire académique en Hainaut. Cette rentrée se déroulera, et c’est une première aussi, à Charleroi, au cœur de la Province, au cœur de l’engagement wallon de notre Université.
C’est là l’occasion de marquer d’une pierre blanche non seulement l’intensification de notre collaboration déjà très fructueuse avec l’UMons, une Institution avec laquelle nous partageons beaucoup en termes de projets et de valeurs, mais aussi, quelques jours après l’inauguration du magnifique bâtiment Zénobe Gramme entièrement rénové, une étape supplémentaire et cruciale de notre présence forte et durable dans la cité hainuyère.
L’ULB est certes l’université de référence à Bruxelles, ancrée dans une solide histoire bruxelloise vieille de près de deux siècles. Mais elle est également, depuis plus de trente ans, une université wallonne, innovatrice en matière de recherche fondamentale ou appliquée et pionnière en matière de développement en région carolorégienne – une Université vectrice aussi d’accès facilité aux études supérieures et à la formation continue à Charleroi, la plus grande ville de Wallonie. Cette présence au cœur d’une Ville-Région en pleine renaissance nous importe particulièrement en tant qu’Institution, et à moi-même en tant que carolorégienne de cœur.
Le recteur Hervé Hasquin, Carolo d’origine lui aussi, a joué un rôle crucial et pionnier de ce point de vue depuis les années ’80, avant que l’Université ne se dote d’une première implantation sur le site de Parentville, à Couillet. En 1999, l’ULB créera sur l’Aéropole de Charleroi, à Gosselies, l’Institut de Biologie et de Médecine moléculaires (IBMM) où s’installeront 250 chercheurs et chercheuses issus de nos Facultés des Sciences et de Médecine.
Notre Université participera par la suite, avec l’aide de la Région wallonne et de fonds d’aide européens, au redéploiement économique de la Région en suscitant nombre de créations de centres de recherche, de spin offs et de partenariats avec des entreprises publiques et privées, dans le domaine des sciences du vivant – se cristallisant notamment avec la création de l’Institut d’Immunologie médicale (IMI) en 2003 – et offrant en parallèle des formations spécialisées pour les professionnels des biotechnologies, en partenariat avec l’Université de Mons. En 2011 est encore inauguré le Centre de Microscopie et d’Imagerie moléculaire (CMMI) qui associe là aussi l’ULB et l’UMons, dans une approche d’avant-garde, par la mise en place d’une plateforme technologique qui associe académiques et industriels, de la PME à la multinationale.
La création de ce Biopark, dont l’on fêtera l’an prochain les vingt-cinq années d’existence à Gosselies, a scellé par notre présence au sein d’un même écosystème l’excellence de plusieurs dizaines de laboratoires de recherche universitaire actifs dans l’innovation biotechnologique et qui pourvoient aujourd’hui à 3 300 emplois directs (et bien plus d’emplois indirects), au bénéfice du grand Charleroi, tout en y menant des missions de recherche fondamentale, de valorisation, d’innovation et de production de recherche, ainsi que de formation.
Se conjuguent dès lors pour nous une success story scientifique et entrepreneuriale à Gosselies, de même qu’un engagement démocratique mis en œuvre au cœur de la Ville de Charleroi, et ce afin de permettre aux jeunes de la région de pouvoir s’appuyer sur diverses formations universitaires de proximité que proposent l’ULB et ses partenaires: manière de faire fonctionner l’ascenseur social, d’inciter les diplômés locaux à demeurer au service de leur ville d’origine et de participer au redéploiement de la Région tout entière. Chose très naturelle au demeurant, les étudiants hainuyers constituant le vivier traditionnel des étudiants belges de l’ULB, juste derrière les Bruxellois.
Le CampusUCharleroi, que nous développons en collaboration avec l’UMons et nos autres partenaires hainuyers constituera un outil exceptionnel pour déployer là où il n’y avait pas, jusqu’il y a peu, de présence académique, une offre de formation initiale et continue de grande valeur et en constant accroissement, au bénéfice d’une Ville-Région dont nous sommes convaincus qu’elle est appelée au cours des années à venir à jouer un rôle déterminant dans l’évolution et la croissance de la Wallonie. Nos nouvelles installations dotées d’équipements de pointe sont à la hauteur de cette ambition, le nouveau campus permettant d’accueillir plus de 15 000 étudiantes et étudiants sur 20 000m2, au cœur et en interaction forte avec une Ville haute de Charleroi complètement réaménagée.
Notre Université n’est donc pas en compétition avec d’autres universités wallonnes en Wallonie. Elle cultive plutôt et fait prospérer, à Charleroi, avec l’aide d’une autre Université wallonne, l’Université de Mons, ce qui constituait autrefois une friche éducative et scientifique. Et ce, au final, pour le plus grand bien d’une Ville, d’une Province et d’une Région…
Annemie Schaus, Rectrice de l’ULB
L’ULB est certes l’université de référence à Bruxelles, ancrée dans une solide histoire bruxelloise vieille de près de deux siècles. Mais elle est également, depuis plus de trente ans, une université wallonne, innovatrice en matière de recherche fondamentale ou appliquée et pionnière en matière de développement en région carolorégienne – une Université vectrice aussi d’accès facilité aux études supérieures et à la formation continue à Charleroi, la plus grande ville de Wallonie. Cette présence au cœur d’une Ville-Région en pleine renaissance nous importe particulièrement en tant qu’Institution, et à moi-même en tant que carolorégienne de cœur.
Le recteur Hervé Hasquin, Carolo d’origine lui aussi, a joué un rôle crucial et pionnier de ce point de vue depuis les années ’80, avant que l’Université ne se dote d’une première implantation sur le site de Parentville, à Couillet. En 1999, l’ULB créera sur l’Aéropole de Charleroi, à Gosselies, l’Institut de Biologie et de Médecine moléculaires (IBMM) où s’installeront 250 chercheurs et chercheuses issus de nos Facultés des Sciences et de Médecine.
Notre Université participera par la suite, avec l’aide de la Région wallonne et de fonds d’aide européens, au redéploiement économique de la Région en suscitant nombre de créations de centres de recherche, de spin offs et de partenariats avec des entreprises publiques et privées, dans le domaine des sciences du vivant – se cristallisant notamment avec la création de l’Institut d’Immunologie médicale (IMI) en 2003 – et offrant en parallèle des formations spécialisées pour les professionnels des biotechnologies, en partenariat avec l’Université de Mons. En 2011 est encore inauguré le Centre de Microscopie et d’Imagerie moléculaire (CMMI) qui associe là aussi l’ULB et l’UMons, dans une approche d’avant-garde, par la mise en place d’une plateforme technologique qui associe académiques et industriels, de la PME à la multinationale.
La création de ce Biopark, dont l’on fêtera l’an prochain les vingt-cinq années d’existence à Gosselies, a scellé par notre présence au sein d’un même écosystème l’excellence de plusieurs dizaines de laboratoires de recherche universitaire actifs dans l’innovation biotechnologique et qui pourvoient aujourd’hui à 3 300 emplois directs (et bien plus d’emplois indirects), au bénéfice du grand Charleroi, tout en y menant des missions de recherche fondamentale, de valorisation, d’innovation et de production de recherche, ainsi que de formation.
Se conjuguent dès lors pour nous une success story scientifique et entrepreneuriale à Gosselies, de même qu’un engagement démocratique mis en œuvre au cœur de la Ville de Charleroi, et ce afin de permettre aux jeunes de la région de pouvoir s’appuyer sur diverses formations universitaires de proximité que proposent l’ULB et ses partenaires: manière de faire fonctionner l’ascenseur social, d’inciter les diplômés locaux à demeurer au service de leur ville d’origine et de participer au redéploiement de la Région tout entière. Chose très naturelle au demeurant, les étudiants hainuyers constituant le vivier traditionnel des étudiants belges de l’ULB, juste derrière les Bruxellois.
Le CampusUCharleroi, que nous développons en collaboration avec l’UMons et nos autres partenaires hainuyers constituera un outil exceptionnel pour déployer là où il n’y avait pas, jusqu’il y a peu, de présence académique, une offre de formation initiale et continue de grande valeur et en constant accroissement, au bénéfice d’une Ville-Région dont nous sommes convaincus qu’elle est appelée au cours des années à venir à jouer un rôle déterminant dans l’évolution et la croissance de la Wallonie. Nos nouvelles installations dotées d’équipements de pointe sont à la hauteur de cette ambition, le nouveau campus permettant d’accueillir plus de 15 000 étudiantes et étudiants sur 20 000m2, au cœur et en interaction forte avec une Ville haute de Charleroi complètement réaménagée.
Notre Université n’est donc pas en compétition avec d’autres universités wallonnes en Wallonie. Elle cultive plutôt et fait prospérer, à Charleroi, avec l’aide d’une autre Université wallonne, l’Université de Mons, ce qui constituait autrefois une friche éducative et scientifique. Et ce, au final, pour le plus grand bien d’une Ville, d’une Province et d’une Région…
Annemie Schaus, Rectrice de l’ULB
«Le CampusUCharleroi, jouera un rôle déterminant dans l’évolution et la croissance de la Wallonie. » Annemie Schaus