Publié le 15 juin 2023 Mis à jour le 16 juin 2023

L’enseignement est, plus que jamais, appelé à jouer un rôle essentiel dans le monde de demain. Les avancées technologiques, l’accroissement de la complexité des connaissances scientifiques ainsi que les menaces climatiques, sociales, économiques et politiques exigent des enseignants un savoir-faire solide et diversifié. Dans ce contexte, l’éducation est considérée comme un outil majeur pour l’émancipation individuelle et la réduction des inégalités sociales. Il est donc impératif de donner une importance toute particulière à la formation des enseignants de demain

Le Pacte pour un enseignement d’excellence a été mis en place dans l’enseignement obligatoire. Il s’accompagne également d’une ambitieuse, mais complexe, réforme de la formation initiale des enseignants (RFIE). Afin de s’adapter aux évolutions de la profession, la formation est totalement repensée en 2023. Cette dernière sera désormais organisée en fonction des besoins et des âges des élèves, des compétences nécessaires à acquérir pour les enseignants dans le cadre de l’évolution de leur métier ainsi que du Pacte pour un enseignement d’excellence.
 

Collaboration entre universités et hautes écoles

La collaboration étroite entre les universités et les hautes écoles a permis de repenser la formation initiale des enseignants afin d’acquérir des compétences de niveau universitaire tout en renforçant la pratique professionnelle. Ce grand chantier nous amène à repenser nos programmes et nos méthodes, dans une dynamique collaborative avec nos partenaires et en dialogue avec l’enseignement obligatoire. Nos collaborations se basent sur des valeurs et des préoccupations communes, et sur la volonté d’allier nos forces afin de mieux préparer les futurs enseignants aux réalités de leur métier.
 

Des multiples objectifs 

La réforme vise tout d’abord à proposer une formation à la hauteur de l’exigence de la mission des enseignants d’aujourd’hui tout en les préparant au mieux à l’hétérogénéité du public scolaire, aux attentes de la société, à la complexité croissante du savoir, ainsi qu’à la modification du rapport des élèves à l’autorité. La réforme ambitionne également de renforcer les compétences des enseignants, notamment dans la maîtrise de la langue et des contenus disciplinaires. Elle doit enfin favoriser le développement et l’expérimentation de méthodes pédagogiques innovantes, ainsi que la recherche en sciences de l’éducation et enseignement.

Au cœur de tout cela, la réforme participe à l’effort collectif de revalorisation de la profession et des filières didactiques tout en permettant de créer une identité commune du métier d’enseignant.

Claire Gérard, Département enseignement
Florence Semal, Département de la communication et des relations extérieures