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Master en Droit : 2 diplômes (belge et français) en 2 ans!

Publié le 9 janvier 2024 Mis à jour le 10 janvier 2024

L'ULB et l'Université de Grenoble Alpes partagent une convention qui proposent aux étudiant·es des deux institutions d'obtenir un double diplôme de Master (droit public et international/ droit public des affaires) en 2 ans!

La Faculté de Droit entretient des relations privilégiées avec de nombreux partenaires étrangers. Elle coopère tout particulièrement avec l'Université de Grenoble Alpes (UGA) depuis de nombreuses années dans le cadre du programme de mobilité Erasmus. La collaboration entre les deux établissements s‘est avérée très fructueuse puisqu’un double diplôme franco-belge alliant le Master Droit public des affaires (UGA) et le Master à finalité Droit public et international (ULB) a été créé en 2017.
Depuis lors, les étudiants (sélectionnés sur dossier) des deux universités alternent une année à Bruxelles et une année à Grenoble pour suivre un cursus intense en droit public, droit des affaires et droit international.

Découvrez les témoignages de deux étudiants belges, Rebecca et Théodore et de deux étudiantes françaises, Lina et Iris, qui ont participé au programme.
  • Pourquoi avoir choisi le double diplôme franco-belge?
Lina: J’ai toujours voulu partir à l’étranger. Et puis je suis particulièrement intéressée par le Droit public. C’est rare qu’une Faculté propose un double diplôme dans ce domaine alors j’en ai profité !
Iris: Je voulais faire du Droit public. Et je souhaitais aussi avoir un Master belge pour pouvoir travailler ensuite en Belgique.
Rebecca: Après le COVID, j’avais envie de partir. La vie publique française m’intéresse plus que la vie publique belge. J’aime bien le droit public et cela ne m’empêchera pas de faire, en M2, du Droit international. Je voudrais avoir des compétences pour travailler potentiellement dans ces deux domaines.
Théodore: J’ai vu un mail d’information à ce sujet et je me suis dit : pourquoi pas ? Pour l’expérience humaine, le fait de vivre en Erasmus plus longtemps que quelques mois… Et pour les portes que ce double diplôme peut ouvrir d’un point de vue professionnel.
  • Rebecca et Théodore, comment s’est déroulée votre rentrée en France ?
Rebecca: Ça s’est bien passé. Comme nous sommes en première année de Master, on découvre notre environnement comme les autres étudiants français qui n’étaient pas de Grenoble, pour la plupart. Je ne ressens donc aucun fossé entre nous. Et puis les étudiants du Master sont très attentionnés, ils proposent de nous envoyer les cours. Certains nous ont proposé de nous faire visiter la ville, d’autres de m’aider pour les démarches administratives.
Théodore: C’est très bien pour le moment. Mon intégration s’est bien passée, nous sommes une petite classe de 25 étudiants ce qui facilite les échanges.
  • Quels sont les atouts de ce double diplôme?
Iris: Avoir deux Masters, de deux pays différents. Il y a aussi le fait de partir un an : c’est incroyable ! Tout est nouveau, ça fait du bien. Et puis j’ai eu un vrai coup de cœur pour Bruxelles.
Lina: Ce voyage nous a fait grandir, on a dû s’adapter. C’était une super expérience, une vraie opportunité grâce à ce partenariat qui est rare. Et le fait de pouvoir travailler en Belgique est un atout.
Rebecca: Le fait d’avoir un Master français permet de ne pas devoir faire d’équivalence et donne donc accès aux études supérieures en France.
Théodore: Deux diplômes, cela montre qu’on a pu voyager et s’intégrer facilement dans une autre Université. Au final, on sera peut-être moins spécialisé, que ce soit en Belgique ou en France, mais le double diplôme nous ouvre plus de portes pour travailler en France et avoir des clients belges ou inversement.
  • Des conseils pour les étudiant·es intéressé·es?
Iris: Je leur dirais de se lancer. C’est une super expérience. Bien sûr il faut travailler régulièrement, comme à la Fac en général. Et puis il faut commencer à se mettre à niveau avec les cours de M1 avant le mois de septembre pour ceux qui reviennent de Belgique.
Lina: Se sentir légitime même si c’est dur au début. Tout est fait dans le programme pour qu’on puisse être remis à niveau. Ne pas paniquer. Concernant les cours à option, il faut faire attention à ce que l’on choisit car on n’a pas le niveau pour tous les suivre.
Théodore: Il ne faut pas hésiter au début de l’année à faire des sorties avec les étudiants de son Master ou autre. C’est dès le début que les choses se jouent. Je conseille aux étudiants belges de faire des activités avec les associations regroupant d’autres étudiants étrangers. L’avantage avec eux c’est qu’ils sont tous loin de chez eux donc c’est plus facile de parler et de se comprendre car on est dans la même situation.

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