Publié le 22 novembre 2023 Mis à jour le 23 novembre 2023

Alice Briegleb, chercheuse et assistante au Centre Perelman de Philosophie du Droit a co-organisé l’ACCA, la Conférence des assistant·es de la Faculté de Droit et de Criminologie, consacrée aux liens entre droit, environnement et climat. Elle a animé une table ronde sur «Le temps court de la politique et le temps long de la crise climatique».

Depuis plusieurs années, les chercheurs en droit affiliés aux universités belges se réunissent sur le campus de l’une de ces universités pour discuter durant une journée autour d’une série de conférences sur des thématiques actuelles qui les préoccupent : « La Conférence des assistant.e.s » (ACCA). « Cette année, la conférence a eu lieu sur le Campus du Solbosch de l’ULB. C’est l’occasion de nous rencontrer et d’échanger autour d’un thème commun », explique Alice Briegleb, chercheuse et assistante au Centre Perelman de philosophie du droit – Faculté de Droit et de Criminologie, co-organisatrice de ce colloque et intervenante durant celui-ci. «Lancée à l’initiative de chercheurs et d’assistants qui souhaitent partager leurs recherches et échanger leurs idées, cette conférence annuelle les rassemble et diffuse ainsi leurs recherches francophones, néerlandophones et anglophones.»

D’abord avocate, Alice Briegleb est aujourd’hui doctorante à l’ULB et travaille sur la responsabilité des entreprises en matière de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique – dont la publication d’informations et le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité.

La chercheuse a animé une table ronde sur le sujet « Le temps court de la politique et le temps long de la crise climatique ». Trois personnalités s’y sont retrouvées : Serge de Gheldere, président de Klimaatzaak ASBL, le climatologue Etienne Hannon et la députée bruxelloise Lotte Stoops (Groen). La discussion a permis de conjuguer impératif climatique et importance de la politique, ou comment impulser au niveau démocratique l’action de citoyens s’exprimant aujourd’hui davantage en dehors de ces institutions.

En lien latent avec la COP 28 qui commencera le 30 novembre prochain, le colloque entend rappeler combien le droit est omniprésent dans ces conférences internationales. « La dimension juridique de telles problématiques et dans de tels évènements est essentielle », résume Alice Briegleb, qui ajoute que le choix porté cette année d’axer l’intégralité de ce colloque sur les problématiques environnementales s’est imposé de lui-même : « L’environnement intervient dans tous les domaines du droit aujourd’hui », explique-t-elle. « L’idée était d’analyser ensemble, via le partage de nos recherches et expertises respectives, comment le droit peut se mettre au service de ce sujet primordial. Que l’on soit constitutionaliste, pénaliste, civiliste… nous pouvons toujours être confrontés à des questions environnementale dans notre pratique. »