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Raina Zakir: Doctorante en intelligence artificielle, exploration des essaims robotiques

Publié le 6 février 2024 Mis à jour le 8 février 2024

Doctorante au sein d’IRIDIA, le laboratoire de recherche en intelligence artificielle à l'Ecole polytechnique de Bruxelles, Raina Zakir se consacre à des travaux sur la sécurité des essaims de robots.

La robotique en essaim consiste à résoudre des problèmes complexes et accomplir des tâches de manière efficace en s’inspirant du comportement collectif des insectes sociaux, tels que les fourmis, les abeilles ou les termites. Au sein d'IRIDIA, Ecole polytechnique de Bruxelles, Raina Zakir mène une thèse de doctorat sur la résilience de ces essaims face à des attaques malveillantes, en se focalisant sur le processus de prise de décision collective.

Son parcours académique a débuté en 2018 avec l'obtention d'une licence en sécurité informatique au Rochester Institute of Technology (RIT) à Dubaï. Elle a ensuite décroché une maîtrise en robotique à l'Université de Middlesex, également à Dubaï en 2019. Tout au long de ses études, son intérêt pour la robotique en essaim n’a pas diminué, au contraire. Cela lui a d’ailleurs permis d’entrer dans le programme de doctorat d’IRIDIA en 2021, marquant ainsi le début d'une phase plus avancée de ses recherches académiques. 

Raina Zakir

Le déclencheur de son intérêt pour la science remonte, dès l’enfance, à une fascination pour les ordinateurs. « Tout au long de mes années scolaires, j'ai observé une transformation remarquable dans le monde de l'informatique. Cela a suscité mon intérêt pour explorer les coulisses de l'informatique et de la technologie ». Issue d'une famille principalement composée d'ingénieurs pratiques, Raina Zakir a d’abord commencé une licence en ingénierie microélectronique. Mais animée par son intérêt pour l'informatique et la programmation, elle a rapidement changé de filière. Une décision qui s'est révélée être un tournant majeur dans son parcours académique. 

Dans un domaine où la présence féminine reste à renforcer, la chercheuse a pu bénéficier d’un soutien de collègues masculins. «Ils m'ont activement soutenue, encadrée et encouragée à rejoindre cette communauté et y prospérer. J'espère que cette attitude de soutien deviendra la norme pour inciter davantage de femmes à s'orienter vers les domaines STEM (Science, technology, engineering, and mathematics) », explique-t-elle. 

En cette Journée des femmes et des filles de Sciences, son message résonne clairement : « en Science, chacun, indépendamment du genre, est le bienvenu. L'objectif est non pas d'atteindre une parité parfaite entre les sexes, mais d'encourager chacun à suivre sa passion. La science est une aventure palpitante destinée à tous ceux qui sont animés par la curiosité et l'enthousiasme. Aucune barrière de genre ne devrait entraver cette quête». 

Dans le cadre de la journée des femmes et des filles de Science, découvrez le parcours de chercheuses en Faculté des Sciences et à l’Ecole polytechnique de Bruxelles.