Dans la même rubrique
-
Partager cette page
10 ans du Prix Nobel : Englert et Brout, une certaine approche de la physique
Publié le 3 octobre 2023
– Mis à jour le 5 octobre 2023
Michel Tytgat, directeur du service de Physique théorique en Faculté des Sciences travaille sur la matière noire. Une source intarissable de recherches nouvelles qui pour le chercheur n'aurait pu exister sans ses mentors, François Englert et Robert Brout.
C'est encore étudiant que Michel Tytgat rencontre François Englert, alors directeur du service de Physique théorique de l'ULB. "Il y avait déjà un mythe François Englert", raconte-t-il." La réputation de François et Robert (Brout), son acolyte, les précédait : ils dégageaient une aura certaine.
Durant sa thèse, Michel Tytgat travaillera sur des problématiques liées à celles posées par Brout et Englert dans leur célèbre article de 1964, sur l'existence de la fameuse particule donnant une masse à toutes les autres particules élémentaires. "Pour résumer, la théorie mathématique de base décrit les quatre interactions connues dans la Nature, trois forces plus ou moins unifiées, ainsi que la gravitation", explique-t-il. "Parmi elles, un mécanisme 'de brisure spontanée de symétrie' qui unifierait l'interaction électromagnétique et l’interaction de la radioactivité, expliquerait l’origine de la masse des particules élémentaires. Une théorie qui implique l'existence du boson scalaire."
Une interaction capitale entre expérience et théorie, l'un l'autre se nourissant mutuellement, se dessine dans les recherches réalisées au service de Physique théorique. "Aujourd'hui, cette théorie soulève de nombreuses nouvelles questions et c'est ce qui enthousiasme toute une communauté de scientifiques se rattachant à la physique 'au-delà du modèle standard', née à la suite de la découverte de ce boson scalaire et dans laquelle je m'inscris."
Actuellement, Michel Tytgat travaille sur la matière noire, élément constitutif de l'Univers, mais qui ne rentre pas dans ce modèle standard. "Et pour cause : on ne sait toujours pas ce que c'est !", lance, passionné, le chercheur. "C'est pourtant cette matière noire qui pourrait permettre la découverte de nouvelles particules élémentaires..." Une source intarissable de recherches nouvelles pour le chercheur qui n'aurait pu exister sans ses "mentors" que furent Englert et Brout :
" Ces deux personnalités, qui ont fait école en Belgique, on imprimé une "manière de faire la physique", explique encore Michel Tytgat, le désormais actuel directeur du service de Physique théorique de l'ULB, héritier de son prédécesseur : "Spirituellement, je suis bien un des petits enfants de François Englert".
Durant sa thèse, Michel Tytgat travaillera sur des problématiques liées à celles posées par Brout et Englert dans leur célèbre article de 1964, sur l'existence de la fameuse particule donnant une masse à toutes les autres particules élémentaires. "Pour résumer, la théorie mathématique de base décrit les quatre interactions connues dans la Nature, trois forces plus ou moins unifiées, ainsi que la gravitation", explique-t-il. "Parmi elles, un mécanisme 'de brisure spontanée de symétrie' qui unifierait l'interaction électromagnétique et l’interaction de la radioactivité, expliquerait l’origine de la masse des particules élémentaires. Une théorie qui implique l'existence du boson scalaire."
De nombreuses nouvelles questions
"Cette théorie, c'est le pilier de base de la physique des particules et donc des lois de la nature", pose le chercheur, qui travaille en parallèle des expériences menées au CERN, près de Genève, avec le gigantesque accélérateur de particules LHC.
Une interaction capitale entre expérience et théorie, l'un l'autre se nourissant mutuellement, se dessine dans les recherches réalisées au service de Physique théorique. "Aujourd'hui, cette théorie soulève de nombreuses nouvelles questions et c'est ce qui enthousiasme toute une communauté de scientifiques se rattachant à la physique 'au-delà du modèle standard', née à la suite de la découverte de ce boson scalaire et dans laquelle je m'inscris."
Actuellement, Michel Tytgat travaille sur la matière noire, élément constitutif de l'Univers, mais qui ne rentre pas dans ce modèle standard. "Et pour cause : on ne sait toujours pas ce que c'est !", lance, passionné, le chercheur. "C'est pourtant cette matière noire qui pourrait permettre la découverte de nouvelles particules élémentaires..." Une source intarissable de recherches nouvelles pour le chercheur qui n'aurait pu exister sans ses "mentors" que furent Englert et Brout :
"Deux scientifiques désormais immortels, dont le nom est rattaché pour toujours à l'histoire de la physique et des lois de la Nature à l'image de Galilée ou de Newton."